Citation dont


Sélection de 2018 citations sur le sujet dont

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Tous ces jeunes oiseaux, A l'aile vive et peinte, au langoureux ramage, Ont un amour qui mue ainsi que leur plumage. Les vieux, dont l'âge éteint la voix et les couleurs, Ont l'aile plus fidèle, et, moins beaux, sont meilleurs.
Victor Hugo. Hernani, Act III., Sc. I - Victor Hugo




J'aime la profondeur des antiques forêts, La vieillesse robuste et les pompeux sommets Des chênes dont, sans nous, la nature et les âges Si haut sur notre tête ont cintré les feuillages. On respire en ces bois sombres, majestueux, Je ne sais quoi d'auguste et de religieux : C'est sans doute l'aspect de ces lieux de mystère, C'est leur profond silence et leur paix solitaire Qui fit croire longtemps chez les peuples gaulois Que les dieux ne parlaient que dans le fond des bois.
Les jardins - Antoine-Marin Lemierre




Étudier les siècles dans l'histoire, les hommes dans les voyages et Dieu dans la nature, c'est la grande école ; nous étudions tout dans nos misérables livres, et nous comparons tout à nos petites habitudes locales ; et qui est-ce qui a fait nos abitudes et nos livres ? des hommes aussi petits que nous. Ouvrons le livre des livres ; vivons, voyageons : le monde est un livre dont chaque pas nous tourne une page ; celui qui n'en a lu qu'une, que sait-il ?.
Paysages et pensées en Syrie, les ruines de Balbek, 1er avril 1833, p. 58 - Alphonse de Lamartine




Ouvrons le livre des livres ; vivons, voyons, voyageons. Le monde est un livre dont chaque pas nous tourne une page ; celui qui n’en a lu qu’une, que sait-il ?.
Premières Méditations poétiques », dans Œuvres complètes, Alphonse de Lamartine, éd. Hachette, Pagnerre, Furne, 1856-1857, t. 8, Paysages et pensées en Syrie, les ruines de Balbek, 1er avril 1833, p. 58 - Alphonse de Lamartine




Le monde est un livre dont chaque pas nous tourne une page ; celui qui n’en a lu qu’une, que sait-il ?.
« Premières Méditations poétiques », dans Œuvres complètes, Alphonse de Lamartine, éd. Hachette, Pagnerre, Furne, 1856-1857, t. 8, Paysages et pensées en Syrie, les ruines de Balbek, 1er avril 1833, p. 58 - Alphonse de Lamartine




L’homme dont l’épouse a été retrouvée morte, la tête dans un pochon de supermarché, a déclaré à la police qu’elle s’était étouffé en cherchant son ticket de caisse. Rappelons qu'il avait déjà tenté de la tuer à huit reprises.
Nouvelles Pensées - Marc Escayrol




Pétoire : Objet dont l’usage risque de mener au prétoire.
Mots et Grumots - Marc Escayrol




L’amour n’est vraiment qu’un jeu absurde dont les sentiments sont les gardiens d’une perversion masochiste, n’ayant qu’un seul but : la reproduction, la survie de l’espèce.
Tout reste à faire - Emmanuel Bodin




Elle ne connaissait pas encore l'amour. Peu de temps après, elle en souffrit, qui est la seule manière dont on apprenne à le connaître.
Les Plaisirs et les Jours - Victor Hugo




Mais, que dis-je ? on aime à tout âge : Ce feu durable et doux, dans l'âme renfermé, Donne plus de chaleur en jetant moins de flamme ; C'est le souffle divin dont tout l'homme est formé, Il ne s'éteint qu'avec son âme.
La retraite de Lamartine - Lamartine




La jalousie est un poison composé des passions les plus violentes, de toutes ces passions dont la moindre remplit la vie d'un homme et le dévore sans le tuer, comme le vautour de la Fable.
Clotilde d'Alphonse Karr - Alphonse Karr




La Religion, l’Amour et la Musique ne sont-ils pas la triple expression d’un même fait, le besoin d’expansion dont est travaillée toute âme noble ?
Balzac dans La Duchesse de Langeais - Balzac




On ne tourmente pas les arbres stériles et desséchés ; ceux-là seulement sont battus de pierres dont le front est couronné de fruits d'or.
Victor Hugo — Odes et Ballades - A M. de Chateaubriand - Victor Hugo




Le but est de faire croire à ceux qui savent ce que ces acronymes signifient qu'ils appartiennent à une minorité privilégiée, celle des initiés qui sont vraiment dans le coup. Il est pourtant bien inutile de mémoriser le sens de ces acronymes cryptés. Ils changent tout le temps, au rythme des restructurations successives dont la visée est de rebattre les cartes sans pour autant changer la donne (surtout pas !).
Bonjour paresse (2004), Corinne Maier, éd. Michalon, 2004 (ISBN 2-84186-231-3), p. 25- A propos de la prolifération d'acronymes dans une entreprise. - Corinne Maier




On dit que l'attente est toujours longue. Mais elle est aussi bien ou même plus exactement courte, parce qu'elle dévore des quantités de temps, sans qu'on les vive, ni les utilise pour elles-mêmes. On pourrait dire que celui qui ne fait qu'attendre ressemble à un gros mangeur dont l'organe digestif chasserait la nourriture en quantité sans en tirer la valeur nutritive. On pourrait aller plus loin et dire : de même qu'un aliment non digéré ne fortifie pas un homme, de même le temps que l'on a passé à attendre ne le vieillit pas. Il est vrai que l'attente pure n'existe pour ainsi dire pas.
La Montagne magique de Thomas Mann - Thomas Mann




Le plus étrange, c'est que le mot Mot, si je puis dire, vient du latin -muttum- dont on a tiré Mutisme, l'absence de parole. Drôle de destin pour le mot Mot, qui sert à parler.
La fabrique des mots de Erik Orsenna - Erik Orsenna




On pourrait nommer l'amitié, l'union des âmes, un mariage des coeurs, dont la vertu est le lien.
Fruits de la solitude: ou reflexions et maximes sur la manière de se conduire Par William Penn - William Penn




Après le mariage, le plaisir le plus doux auquel nous puissions prétendre, est l'amitié ; et si l'on ne le trouve pas chez soi, ou que l'on n'ait pas un chez soi, on peut le chercher ailleurs. On pourrait nommer l'amitié, l'union des âmes, un mariage des cœurs, dont la vertu est le lien.
Fruits de la solitude: ou reflexions et maximes sur la manière de se conduire Par William Penn - William Penn




Et celui qui, souvent, a choisi son destin d’artiste parce qu’il se sentait différent, apprend bien vite qu’il ne nourrira son art, et sa différence, qu’en avouant sa ressemblance avec tous. L’artiste se forge dans cet aller-retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s’arracher. C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s’obligent à comprendre au lieu de juger. Et, s’ils ont un parti à prendre en ce monde, ce ne peut être que celui d’une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne régnera plus le juge, mais le créateur, qu’il soit travailleur ou intellectuel.
en 1957, au moment du discours de réception du prix Nobel de littérature - Albert Camus




Bientôt je reconnus l'air des montagnards : l'horreur du lieu ajoutait à l'effet de ces accents plaintifs et prolongés, dont les chevriers des Alpes se plaisent à saluer la nuit et la solitude ; ces chants ou plutôt ces cris modulés sont d'une profonde tristesse, comme tous les airs nationaux ; c'est que ces mélodies sont inspirées par la nature, et que la nature réveille dans le coeur de l'homme des désirs qu'elle ne peut jamais satisfaire. Nous n'habitons la terre que pour apprendre à désirer ce qu'on n'y trouve pas ! L'inquiétude de notre âme est une souffrance, mais ne nous en plaignons pas ; tous nos droits à l'immortalité sont là, et cette inexplicable douleur est notre plus beau titre de noblesse.
Mémoires et voyages d'Astolphe Louis Léonor, marquis de Custine - Marquis de Custine



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