Citation dont
Sélection de 2017 citations sur le sujet dont
- Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe dont issus de livres, discours ou entretiens.Page 47 sur un total de 101 pages.
Citations dont - Page 47 sur un total de 101 pages.
Qu’est-ce que l’amour de la patrie ? Un composé d’amour-propre et de préjugés dont le bien de la société fait la plus grande des vertus.
« Pensées sur le gouvernement » (1752), dans OEuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1860, t. 18, p. 202 -
Voltaire
D'un être aimé nous disons : je le porte dans mon coeur. Ainsi il ne pèse pas. Mais de celui que nous n'aimons pas et dont la présence nous pèse, nous disons : je l'ai sur le dos. ..
L'échelle de Jacob de Gustave Thibon -
Gustave Thibon
Le bonheur est comme la santé, un parfait équilibre, un calme, un état simple et naturel dont on jouit sans penser à s'en rendre compte. Du moment où l'on s'en aperçoit, où l'on en parle, où l'on s'en applaudit, il doit déjà être altéré par des causes, des craintes que l'on n'ose s'avouer à soi-même, et sur lesquelles on cherche à se rassurer, ou plutôt il n'existe déjà plus.
Pensées de la princesse Constance de Salm -
Constance de Théis
La conversation des femmes, dans la société, ressemble à ce duvet dont on se sert pour emballer les porcelaines : ce n'est rien, et sans lui tout se brise.
Pensées de la princesse Constance de Salm -
Constance de Théis
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de toi l'amour de la patrie Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs Il n'y a pas d'amour heureux Mais c'est notre amour à tous les deux.
Il n'y a pas d'amour heureux- Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946) -
Louis Aragon
L'étonnant, avec la jeunesse, c'est qu'on croit dix fois qu'elle est achevée. Et dix fois on découvre qu'il nous en restait une parcelle, une bribe oubliée dont on ne profitait plus vraiment, mais encore suffisamment vivace pour que nous souffrions de la sentir se détacher.
Les Mémoires de Zeus de Maurice Druon -
Maurice Druon
Son coeur est vide et sonore comme une cloche dont sa langue serait le marteau.
Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare -
William Shakespeare
Son coeur est vide et sonore comme une cloche dont sa langue serait le marteau ; car ce que son coeur pense, sa langue le dit tout haut.
Beaucoup de bruit pour rien -
Shakespeare
La femme est faite pour un homme, l’homme est fait pour la vie, et notamment pour toutes les femmes. La femme est faite pour être arrivée, et rivée ; l’homme est fait pour entreprendre, et se détacher : elle commence à aimer, quand, lui, il a fini ; on parle d’allumeuse, que ne parle-t-on plus souvent d’allumeurs ! L’homme prend et rejette ; la femme se donne, et on ne reprend pas, ou reprend mal, ce qu’on a une fois donné. La femme croit que l’amour peut tout, non seulement le sien, mais celui que l’homme lui porte, qu’elle s’exagère toujours ; elle prétend avec éloquence que l’amour n’a pas de limites ; l’homme voit les limites de l’amour, de celui que la femme a pour lui, et de celui qu’il a pour elle, dont il connaît toute la pauvreté.
Henry de Montherlant - Les jeunes filles -
Montherlant
La femme croit que l’amour peut tout, non seulement le sien, mais celui que l’homme lui porte, qu’elle s’exagère toujours ; elle prétend avec éloquence que l’amour n’a pas de limites ; l’homme voit les limites de l’amour, de celui que la femme a pour lui, et de celui qu’il a pour elle, dont il connaît toute la pauvreté.
Henry de Montherlant - Les jeunes filles -
Montherlant
La possession induit la claustrophobie. S'inspirer de la vision de Brecht, celle de deux albatros volant sur de longues distances, unis par l'amour. Pas de cet amour des premiers instants où l'on se regarde les yeux dans les yeux, mais celui dont le regard est tourné vers le monde.
Interview L'express 05.06.2014 -
Hanif Kureishi
Il n'est pas une seule pensée importante dont la bêtise ne sache aussitôt faire usage, elle peut se mouvoir dans toutes les directions et prendre tous les costumes de la vérité. La vérité, elle, n'a jamais qu'un seul vêtement, un seul chemin : elle est toujours handicapée.
De la bétise -
Robert Musil
Nous avons tous besoin de nous sentir utiles à autrui. C'est une nourriture indispensable de l'âme, dont le manque crée une douleur d'autant plus déchirante que la mort est proche. Une grande partie de ce qu'on appelle la peur de la mort vient de la peur que notre vie n'ait pas eu de sens, que nous ayons vécu en vain, que notre existence n'ait fait une différence pour rien ni personne.
Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles de David Servan-Schreiber -
David Servan-Schreiber
Le début, la fin de l'amour, voilà de bonnes histoires ; le milieu n'est censé intéresser personne. Je demande où est le mariage : ce mariage que même les gens vivent, presque tous, et où, presque tous, ils demeurent ; ce mariage lent, long, quotidien, dont le lit n'est pas le seul autel, mais aussi la table de cuisine, le bureau, la voiture, la machine à coudre, le bac à laver.
Le Matrimoine de Hervé Bazin -
Hervé Bazin
Rien de plus lointain qu’une femme qui s’installe dans un nouvel amour. Une extraterrestre, un doux monstre distrait dont le visage, proche et déjà méconnaissable, provoque une attirance exacerbée, torturante et vaine.
Une femme aimée – Andreï Makine -
Andreï Makine
L’artisan ne dépend que de son travail ; il est libre, aussi libre que le laboureur est esclave ; car celui-ci tient à son champ, dont la récolte est à la discrétion d’autrui.
Rousseau, Emile ou De l'éducation, livre III -
Jean-Jacques Rousseau
La pauvreté est un état dont il me semble impossible de se remettre ; elle laisse des stigmates qui jamais ne s'effacent et peut induire des conduites aberrantes.
D'un pas tranquille de Anne Bragance -
Anne Bragance
Les livres ne ressemblent-ils pas aux chemins dont la longueur ne se mesure pas au nombre de pas qu'ils nous obligent à faire, mais à l'intérêt ou à l'ennui de la pensée, pendant qu'on les fait.
Les oeuvres et les hommes - Volume 5 - Page 170, - 1968 -
Jules Barbey d'Aurevilly
L’amour, pour l’ordinaire, est peu fait à ces lois, Et l’on voit les amants vanter toujours leur choix ; Jamais leur passion n’y voit rien de blâmable, Et dans l’objet aimé tout leur devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms. La pâle est aux jasmins en blancheur comparable, La noire à faire peur, une brune adorable ; La maigre a de la taille et de la liberté ; La grasse est dans son port pleine de majesté ; La malpropre sur soi, de peu d’attraits chargée, Est mise sous le nom de beauté négligée ; La géante paraît une déesse aux yeux ; La naine, un abrégé des merveilles des cieux ; L’orgueilleuse a le coeur digne d’une couronne ; Le fourbe a de l’esprit, la sotte est toute bonne ; La trop grande parleuse est d’agréable humeur, Et la muette garde une honnête pudeur. C’est ainsi qu’un amant dont l’ardeur est extrême Aime jusqu’aux défauts des personnes qu’il aime.
Le Misanthrope -
Molière
Il y aura toujours des romans parce que la vie des hommes changera toujours, et qu'elle exigera donc des hommes à venir qu'ils s'expliquent ces changements, car c'est une nécessité impérieuse pour l'homme de faire le point dans un monde toujours variant, de comprendre la loi de cette variation : au moins, s'il veut demeurer l'être humain, dont il a, au fur et à mesure que sa condition se complique, une idée toujours plus haute et plus complexe.
Les cloches de Bâle -
Aragon
Page 47 sur un total de 101 pages.
Contribuer
Etendez votre recherche :
Citation dont Phrases sur dont Poèmes dont Proverbes dont
