Citation dont


Sélection de 2018 citations sur le sujet dont

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Qu'est-ce que le mariage ? C'est l'union d'un homme et d'une femme, dont la société se rend le garant. Mais pourquoi s'en rend-elle le garant ? C'est sans doute parce qu'elle y a un intérêt. Cet intérêt est la naissance des enfants qui en doivent provenir, et sur lesquels elle a des droits, et leur existence civile qu'elle doit assurer et maintenir. Le but social du mariage est donc la propagation de l'espèce ; et cela est si vrai, que les lois sont toujours prêtes à dissoudre toute union dont l'un des contractants ne peut remplir ce but.
Lettre d'Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau à Marie Thérèse Sophie Richard de Ruffey - 27 août 1797. - Mirabeau




Il est un amour saint comme l'amour d'un ange, Un amour dont le ciel ne peut être jaloux, Et qui change à son gré, par un miracle étrange, Les louves en brebis et les brebis en loups. Il donne tout sans rien demander en échange, Il nous berce du cœur, enfant, sur ses genoux ; C'est l'amour maternel, amour pur, sans mélange, Un autre ange gardien que Dieu mit près de nous. Les fils sont oublieux : quand la vie est amère, Qu'ils viennent se jeter dans les bras de leur mère, Des liens de son cœur rien ne brise les nœuds ; Elle ne craint la mort que pour ces fils qu'elle aime, Elle sait qu'on survit ; la mort pour elle-même N'est qu'un prolongement de l'existence en eux.
Il est un amour saint comme l'amour d'un ange - Delphis de La Cour




Ô toi, dont les soins prévoyants, Dans les sentiers de cette vie Dirigent mes pas nonchalants, Ma mère, à toi je me confie. Des écueils d’un monde trompeur Écarte ma faible nacelle. Je veux devoir tout mon bonheur A la tendresse maternelle.
A ma mère - Alfred de Musset




Mme Staël, ce cœur généreux et passionné, cette intelligence fine et vive, qui eut le défaut d'empeser souvent sa phrase par un pédantisme qui lui ôtait la grâce de l'abandon, disait, à un de ces jours où la vivacité de ses émotions la faisait s'échapper des solennités de sa roideur genevoise : En affection, il n'y a que des commencements !. .. Exclamation d'amère expérience sur l'insuffisance du cœur humain à accomplir tout ce que l'imagination rêve de beau. Ah ! si des exemples de grandeur bénie ne venaient quelquefois démentir tant d'illustres et d'obscurs faits qui paraissent donner gain de cause au mot de Mme Staël, combien tous tant que nous sommes, nous éprouverions de mécréance et de méconnaissance en face de toutes les affections, dont nous croirions trouver l'allégorique figure dans l'antique cortège de ces belles canéphores, qui ne portaient des fleurs que pour rendre une victime plus belle !.
F. Chopin Par Franz Liszt - Franz Liszt




Une mère n'a point de plus riche couronne Que celle dont l'hymen orne son noble front. Sur son solide éclat que ton bonheur se fonde ! Laisse, pour t'en parer, tout ce clinquant du monde, Qui te cache un néant sous de brillants dehors. Imite, avec orgueil, l'illustre Cornélie, Qui, sans or et sans art, mère et femme accomplie, Dit, en montrant ses fils : Voilà mes seuls trésors !.
Fleurs de famille Par Antoine Joseph Théodore Auguste Clavareau - Antoine Joseph Théodore Auguste Clavareau




À gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids de caveau. Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d'enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l'ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s'agitent des formes bizarres.
Thérèse Raquin - Emile Zola




Rappelons-nous nos beaux jours, les jours où nous étions gais, où nous étions plusieurs, où le soleil brillait, où les oiseaux cachés chantaient après la pluie, les jours où nous nous étions promenés dans le jardin ; le sable des allées était mouillé, les corolles des roses étaient tombées dans les plates-bandes, l'air embaumait. Pourquoi n'avons-nous pas assez senti notre bonheur quand il nous a passé par les mains ? il eût fallu, ces jours-là, ne penser qu'à le goûter et savourer longuement chaque minute, afin qu'elle s'écoulât plus lente ; il y même des jours qui ont passé comme d'autres, et dont je me ressouviens délicieusement.
Novembre - Gustave Flaubert




Je n'ai rien aimé et j'aurais voulu tant aimer ! il me faudra mourir sans avoir rien goûté de bon. A l'heure qu'il est, même la vie humaine m'offre encore mille aspects que n'ai à peine entrevus : jamais, seulement, au bord d'une source vive et sur un cheval haletant, je n'ai entendu le son du cor au fond des bois ; jamais non plus, par une nuit douce et respirant l'odeur des roses, je n'ai senti une main frémir dans la mienne et la saisir en silence. Ah ! je suis plus vide, plus creux, plus triste qu'un tonneau défoncé dont on a tout bu, et où les araignées jettent leurs toiles dans l'ombre.
Novembre - Gustave Flaubert




J'ai savouré longuement ma vie perdue ; je me suis dit avec joie que ma jeunesse était passée, car c'est une joie de sentir le froid vous venir au coeur, et de pouvoir dire, le tâtant de la main comme un foyer qui fume encore : il ne brûle plus. J'ai repassé lentement dans toutes les choses de ma vie, idées, passions, jours d'emportement, jours de deuil, battements d'espoir, déchirements d'angoisse. J'ai tout revu, comme un homme qui visite les catacombes et qui regarde lentement, des deux côtés, des morts rangés après des morts. A compter les années cependant, il n'y a pas longtemps que je suis né, mais j'ai à moi des souvenirs nombreux dont je me sens accablé, comme le sont les vieillards de tous les jours qu'ils ont vécus ; il me semble quelquefois que j'ai duré pendant des siècles et que mon être renferme les débris de mille existences passées. Pourquoi cela ? Ai-je aimé ? ai-je haï ? ai-je cherché quelque chose ? j'en doute encore ; j'ai vécu en dehors de tout mouvement, de toute action, sans me remuer, ni pour la gloire, ni pour le plaisir, ni pour la science, ni pour l'argent.
Novembre - Gustave Flaubert




Le ramier qui exulte parmi les branches, – Les rameaux qui se balancent dans le vent, – Le vent qui penche les barques blanches, – Sur la mer luisant à travers les branches, – Les flots dont la crête blanchit, – Et le rire, et l’azur et la clarté de tout ceci, – Ma sœur, c’est mon cœur qui se raconte, – Qui raconte au tien son bonheur.
Les Nouvelles Nourritures - André Gide




Rouquin, e adj. et n. , Fam. : Qui a les cheveux roux. Le rouquin est un mammifère vivipare omnivore assez voisin du blondinet. Pas trop voisin quand même, car le blondinet fuit le rouquin dont on nous dit qu'il pue, qu'il est la honte de son espèce, le banni pestilentiel au regard faux sous un sourcil rouille.
Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis de Pierre Desproges - Desproges




Pour moi qu'ils me voient s'ils peuvent, tant mieux, mais cela leur est impossible ; ils ne verront jamais à ma place que le Jean-Jacques qu'ils se sont fait et qu'ils ont fait selon leur cœur, pour le haïr à leur aise. J'aurais donc tort de m'affecter de la façon dont ils me voient : je n'y dois prendre aucun intérêt véritable, car ce n'est pas moi qu'ils voient ainsi.
Les Rêveries du promeneur solitaire - Jean-Jacques Rousseau




Avoir pitié, c’est se sentir égal à une autre créature humaine, qui souffre, et dont nous redoutons le sort pour nous-mêmes, parce que nous sentons, à ce moment-là, que nous sommes de la même espèce et que nous n’avons sur elle aucune supériorité, du moins en ce qui concerne le malheur précis qui excite notre pitié et qui nous menace nous-mêmes.
Notes sur le rire, suivi de "Critique des critiques" de Marcel Pagnol - Marcel Pagnol




Là où l'imaginaire est le plus fort, c'est entre l'homme et la femme. C'est là où ils sont séparés par une frigidité dont la femme se réclame de plus en plus et qui terrasse l'homme qui la désire. La femme elle-même, la plupart du temps, ne sait pas ce qu'est ce mal qui la prive de désir. Elle ne sait pas, beaucoup plus souvent qu'on le croit, ce qu'est le désir, comment il se présente à la femme, elle croit qu'il y a des choses à faire pour qu'elle le ressente à son tour comme certaines autres femmes.
La Vie Matérielle - Marguerite Duras




La crainte du tonnerre est une des plus désespérantes infirmités dont une créature humaine puisse être affligée. Elle est en général limitée aux femmes. Mais parfois on la trouve chez un petit chien, ou chez un homme. C'est une infirmité spécialement désespérante, par la raison qu'elle bouleverse les gens plus qu'aucune autre peur ne peut le faire, et qu'il ne faut pas songer à raisonner avec, non plus qu'à en faire honte à celui qui l'éprouve.
Contes choisis de Mark Twain - Mark Twain




La justice est un être de raison représenté par une collection d'individus sans cesse renouvelés, dont les bonnes intentions et les souvenirs sont, comme eux, excessivement ambulatoires.
Splendeurs et Misères des courtisanes - Balzac




L’homme se tourmente jusqu’à ce qu’il ait produit au-dehors ce qui le travaille au-dedans. Sa parole écrite est comme un miroir dont il a besoin pour se connaître lui-même et pour s’assurer qu’il existe. Tant qu’il ne s’est pas vu dans ses œuvres, il ne se sent pas complètement vivant.
Grazellia - Alphonse de Lamartine




C'est vouloir en quelque sorte déserter la cour que de combattre l'ambition, qui est l'âme de ceux qui la suivent ; et il pourrait même sembler que c'est ravaler la majesté des princes que de décrier les présents de la fortune, dont ils sont les dispensateurs.
Sermon sur l'Ambition - Jacques Bossuet




Où sont-ils donc tous ces pays Dont on nous parle dans les chansons Ils sont ailleurs bien loin d'ici Nuits tropicales, clairs horizons. Soleil de feu sur la mer Rouge Palmiers géants de l'Hindoustan. Technicolor mon coeur qui bouge Voudrait connaître tous les printemps.
Où sont-ils donc ? - Charles Trenet




Il y aura toujours des gens qui n'aiment pas la jeunesse, Pour qui d'avoir vingt ans et de vivre sans un sou Est un péché dont le bonheur les rend fous.
Charles Trenet Paroles de la chanson Jeunesse plumée - Charles Trenet



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