Citation elles


Sélection de 987 citations sur le sujet elles

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Citations elles - Page 48 sur un total de 50 pages.




Inventer en toute chose, c'est vouloir mourir à petit feu ; copier c'est vivre : Cruelle maxime à laquelle la société doit ces infâmes médiocrités chargées d'élire aujourd'hui les supériorités dans toutes les classes sociales ; mais qui naturellement s'élisent elles-mêmes, et font une guerre acharnée aux vrais talents.
Pierre Grassou - Honoré de Balzac




La hardiesse du vrai s'élève à des combinaisons interdites à l'art, tant elles sont invraisemblables ou peu décentes, à moins que l'écrivain ne les adoucisse, ne les émonde, ne les châtre.
Splendeurs et Misères des courtisanes - Honoré de Balzac




Les actrices se croient généralement obligées, dès qu'elles jouent des personnages antiques ou mythologiques, de prendre des poses plastiques, hiératiques, de psalmodier comme des prêtresses. Elles veulent jouer aux vases grecs, et font les cruches.
Correspondance de Paul Léautaud - Paul Léautaud




Les passions dansent éternellement leur ballet dans notre coeur, et même durant les entractes, elles esquissent leurs pirouettes au foyer ou marivaudent dans les coulisses.
Les Pensées d'un Yoghi - Paul Masson




Être libre c'est vouloir que les choses arrivent, non comme il te plaît, mais comme elles arrivent.
- Épictète




Les femmes sont toujours à chercher des poux, et le plus souvent, elles en trouvent.
La Ligne Verte - Stephen King




Les idées ne meurent pas, sire, elles sommeillent quelquefois, mais elles se réveillent plus fortes qu'avant de s'endormir.
Le Comte de Monte-Cristo - Alexandre Dumas père




Je n'aime pas le mot racines, et l'image encore moins. Les racines s'enfouissent dans le sol, se contorsionnent dans la boue, s'épanouissent dans les ténèbres ; elles retiennent l'arbre captif dès la naissance, et le nourrissent aux prix d'un chantage : Tu te libères, tu meurs !.
Origines - Amin Maalouf




Ah ! les prières des millions d'hommes qui s'élèvent en même temps vers le trône de Notre Père, comme elles doivent se faire concurrence et s'annuler mutuellement !.
Tortilla Flat - John Steinbeck




L'homme ne possède que deux certitudes absolues : le plaisir et la douleur. Elles orientent toute sa vie individuelle et sociale.
Aphorismes du temps présent - Gustave Le Bon




Le communisme disparaîtrait demain, comme a disparu l'hitlérisme, que le monde moderne n'en poursuivrait pas moins son évolution vers ce régime de dirigisme universel auquel semble aspirer les démocraties elles-mêmes.
La liberté pour quoi faire ? - Georges Bernanos




Nous regardons pétrifiés, immobiles eux aussi ou évoluant lentement sur le fond d’un firmament nocturne, les hiéroglyphes de l’invisible. Nous les regardons : des forces qui sommeillaient en nous et attendaient depuis des millénaires, depuis le commencement, obstinément, patiemment, les forces qui éclatent dans la violence et le rutilement des couleurs, qui déroulent les espaces et engendrent les formes des mondes, les forces du cosmos se sont levées en nous, elles nous entraînent hors du temps dans la ronde de leur jubilation et ne nous lâchent pas, elles n’arrêtent pas – parce que même elles ne pensaient pas qu’il fût possible d’atteindre « un tel bonheur ». L'art est la résurrection de la vie éternelle.
Voir l'invisible. Sur Kandinsky, Michel Henry, éd. François Bourin, 1988, p. 244 - Michel Henry




Les histoires sont différentes : elles se mettent à vivre dès qu'on les raconte. Sans une bouche humaine pour les lire à voix haute ou une paire d'yeux écarquillés sous les draps, les parcourant à la lumière d'une lampe de poche, elles n'ont aucune existence réelle dans notre monde.
Le livre des choses perdues - John Connolly




Elles glissent, ses journées, comme des paroles d'une très ancienne liturgie. Mises sens dessus dessous par l'imagination et réordonnées par le fidèle compas du quotidien. Elles reposent immobiles sur elles-mêmes, exactement en équilibre entre souvenirs et rêves.
Châteaux de la colère - Alessandro Baricco




J'avais besoin de sa tendresse, cette tendresse qu'elles ne donnent que si elles sont en passion, cette maternité divine des femmes en amour.
Belle du Seigneur, p.364 - Albert Cohen




Elles ne voient plus du tout ce qu'il y a là de laid et de risqué. Elles n'ont plus qu'une pensée : s'emparer de tous les secrets dont on voile leurs regards. Elles écoutent. Mais elles n'entendent que le léger sifflement des mots.
Destruction d'un coeur - Stefan Zweig




Les bagnoles, c'est comme les gens [. .. ], plus elles vieillissent, plus il faut les chouchouter.
Le Théorème du Perroquet, Denis Guedj, éd. Points, Septembre 2000 (ISBN 978-2-02-042785-2), chap. 18 (« Fermat, le prince des amateurs »), p. 423 - Denis Guedj




En arrêtant le temps, le corps emmagasine les années qu'il ne vit pas. Un jour, il casse et toutes les années sortent d'un coup. Les années ne sont pas annulées, elles ne font que se presser contre la porte [. .. ] Une fois sorties, elles se vengent de n'avoir pas eu droit de cité [. .. ] elles affluent, elles rattrapent le temps perdu.
Paradis, clef en main, Nelly Arcan, éd. Coups de tête, 2009, p. 187-88 - Nelly Arcan




On a tous déjà pensé à se tuer. Au moins une fois, au moins une seconde, le temps d'une nuit d'insomnie ou sans arrêt, le temps de toute une vie [. .. ] La vie est parfois insupportable. C'est ainsi. Ça vient, ça prend à la gorge, et ça passe. Dans le meilleur des cas. Il y a des gens pour lesquels ces pensées ne passent pas. Elles se coincent dans l'embrayage. Elles s'imposent, elles s'impriment, elles les suivent pas à pas, dans leur dos, elles les attendent à chaque tournant, elles regardent par-dessus l'épaule dès le réveil jusqu'au soir, elles les traquent jusque dans leurs rêves.
Paradis, clef en main, Nelly Arcan, éd. Coups de tête, 2009, p. 7-8 - Nelly Arcan




Les amours ne sont pas toujours partagées ; les formes de l'amour sont variées ; elles ne se commandent et ne se répondent pas toujours. On peut aimer l'amour sans aimer personne ; on peut aimer un être sans aimer l'amour.
Nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann par Léon Blum - Goethe



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