Citation etait
Sélection de 1962 citations sur le sujet etait
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Citations etait - Page 88 sur un total de 99 pages.
L'homme était insaisissable, l'existence, une énigme. Parfois un geste, un paysage, une rencontre, une parole, une musique, une lecture ; surtout l'amour, rachetaient ces ombres. Il fallait savoir, s'en souvenir, parier sur ces clartés-là, les attiser sans relâche.
Le message -
Andrée Chedid
Tout finit par s’oublier, de toute manière. D’abord, on oublie tout ce qu’on a appris : les dates de la guerre de Cent Ans, le théorème de Pythagore. On oublie surtout tout ce qu’on n’a pas vraiment appris mais juste mémorisé la veille au soir. On oublie les noms de pratiquement tous ses profs à part un ou deux, qu’on finira par oublier eux aussi. On oublie son emploi du temps de première, sa place dans la classe, le numéro de téléphone de son meilleur ami et les paroles de cette chanson qu’on a bien écoutée un million de fois. Pour moi, c’en était une de Simon & ; Garfunkel. Qui sait laquelle ça sera pour toi ? Et finalement, mais lentement, tellement lentement, on oublie ses humiliations… même celles qui semblaient indélébiles finissent par s’effacer. On oublie qui était branché et qui ne l’était pas, qui était beau, intelligent, sportif ou pas. Qui est allé dans une bonne fac. Qui donnait les meilleures fêtes. Qui pouvait vous trouver de l’herbe. On les oublie tous. Même ceux qu’on disait aimer, et ceux qu’on aimait vraiment. Ceux-là sont les derniers à disparaître. Et ensuite, une fois qu’on a suffisamment oublié, on aime quelqu’un d’autre.
Je ne sais plus pourquoi je t'aime -
Gabrielle Zevin
Il était marié. Il nageait dans ce qu’il appelait la vie conjucalme.
la délicatesse -
David Foenkinos
Je savais déjà que la justice sociale n'était qu'un premier pas, un balbutiement de nouveau-né, et que ce que je demandais à mes semblables était de se rendre maîtres de leur destin. Je me mis à concevoir l'homme comme une tentative révolutionnaire en lutte contre sa propre donnée biologique, morale, intellectuelle.
La promesse de l'aube -
Romain Gary
Nous croyons heureuse l'éternité qui nous précède, parce que nous en sommes échappés une fois, tandis que celle qui nous menace à jamais nous engloutira. Mais laquelle poigne véritablement nos âmes ? Laquelle y met le plus de chagrin et de colère ? Laquelle nous inspire un tel saisissement d'être petits et impuissants ? N'est-ce pas cette éternité qui nous était donnée et dont nous sommes sortis si infirmes, dont nous n'avons rien retenu ? Est-ce que nous ne retenons jamais rien ?.
La blessure et la soif -
Laurence Plazenet
Il était plus frappé en elle par la femme physique que par la femme morale. Mais rien ne ment moins que le corps.
Une liaison parisienne -
Marie Claire Blais
Lorsque je me rendis compte que mon existence était structurée par le langage, je demeurai accablé.
Rapport sur moi -
Grégoire Bouiller
Elle s'est levée et j'ai vu soudain que c'était une femme pleine de précipices, une femme qui luttait parce qu'avoir besoin de l'aide de quelqu'un était pour elle un véritable supplice. ..
Le premier amour -
Véronique Olmi
Prise dans son ensemble la nature sauvage justifiait une destruction totale, un holocauste universel - et la mission de l'homme sur la Terre était probablement d'accomplir cet holocauste.
Les Particules élémentaires -
Michel Houellebecq
La bourgeoisie n'a pas le droit de vivre ; l'art que la classe ouvrière ne comprend pas doit disparaître ; la science qui sert les intérêts de la bourgeoisie est sans valeur ; ceux qui l'enseignent, il faut les chasser de l'université ; il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Plus la phrase qu'il proférait était absurde, plus il en était fier, car seule une très grande intelligence est capable d'insuffler un sens logique aux idées insensées.
L'identité -
Milan Kundera
On contemplait la mer, on écoutait le vent, on se sentait gagner par l’assoupissement de l’extase. Quand les yeux sont remplis d’un excès de beauté et de lumière, c’est une volupté de les fermer. Tout à coup on se réveillait. Il était trop tard. La marée avait grossi peu à peu. L’eau enveloppait le rocher. On était perdu. Redoutable blocus que celui-ci : la mer montante. La marée croît insensiblement d’abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume.
« Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Première partie : Sieur Clubin, chap. VIII (« La chaise Gild-Holm-'UrV »), livre premier (« De quoi se compose une réputation »), p. 69 -
Victor Hugo
J’étais résigné à penser que le bonheur était un animal solitaire, dans les bois, qu’il était bon de laisser vivre en paix. Je m’étais longtemps demandé ce qu’il cachait, mais je devais m’y résoudre. Le bonheur ne cachait rien.
Du temps qu'on existait -
Marien Defalvard
Ainsi jouais-je, avec des nuances qui appartenaient qu’à moi, toute une partition du malheur, qui allait du dégoût au mépris et jusqu’au sanglot, un orchestre riche de variations, de finesses mais dont le son était répétitif, monotone et pas tellement gracieux.
Du temps qu'on existait -
Marien Defalvard
Dehors, les yeux des animaux allaient du cochon à l'homme et de l'homme au cochon, et de nouveau du cochon à l'homme ; mais déjà il était impossible de distinguer l'un de l'autre.
La Ferme des animaux (1945), George Orwell (trad. Jean Quéval), éd. Gallimard, coll. Folio, 1984 (ISBN 2-07-037516-1), chap. 10, p. 151 -
George Orwell
Elle n'aimait la mer qu'à cause de ses tempêtes, et la verdure seulement lorsqu'elle était clairsemée parmi les ruines.
Madame Bovary -
Gustave Flaubert
Quand on est vieux on doit agir plus que quand on était jeune.
Maximes et réflexions -
Goethe
Le téléphone était conçu pour la conversation de gros et de demi-gros, en aucun cas pour le détail.
L'homme à l'envers, Fred Vargas, éd. J’ai Lu, 2002, p. 195 -
Fred Vargas
La séparation d'avec quiconque n'est jamais naturelle. J'avais vécu avec elle des grands jours d'horreur. Je savais que je ne la remplacerais jamais. Et que, envers et contre tout, notre couple abstrait, désolé, notre erreur, en somme, était désormais vraie.
Le Marin de Gibraltar -
Marguerite Duras
J’ai interrogé beaucoup de livres. Je lisais comme à l’étranger on déplie une carte pour trouver le point où l’on est, avant de chercher celui où l’on veut aller. Le temps me rentrait son poing dans la gorge et m’étouffait lentement. Ma ruse était de me laisser mourir, de ne rien faire d’autre que regarder par la fenêtre le bleu des catastrophes.
Christian Bobin, Prisonnier au berceau, Paris, Gallimard (Folio), 2006, p. 15. -
Christian Bobin
Dans la prison il ne pouvait penser qu'à l'extérieur ; à présent qu'il était dehors, il ne pouvait penser qu'à la prison.
Sous le regard des étoiles de A. J. Cronin -
Archibald Joseph Cronin
Page 88 sur un total de 99 pages.
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