Citation etait


Sélection de 1962 citations sur le sujet etait

- Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe etait issus de livres, discours ou entretiens.

Page 92 sur un total de 99 pages.


Citations etait - Page 92 sur un total de 99 pages.




Quelquefois, je me disais qu'il passait peut-être toute une journée sans penser une seconde à moi. Je le voyais se lever, prendre son café, parler, rire, comme si je n'existais pas. Ce décalage avec ma propre obsession me remplissait d'étonnement. Comment était-ce possible. Mais lui-même aurait été stupéfait d'apprendre qu'il ne quittait pas ma tête du matin au soir. Il n'y avait pas de raison de trouver plus juste mon attitude ou la sienne. En un sens, j'avais plus de chance que lui.
Passion simple - Annie Ernaux




Brouiller la France avec l' Allemagne, c' étaitquelque chose ; brouiller la France avec la Prusse, c' était tout.
Le Rhin, lettres à un ami - Victor Hugo




Il avait passé sa vie entière à dessiner, il avait perdu son temps et sa réputation à dessiner des oiseaux partout où il passait et maintenant il voulait lui faire croire que ç'avait été pour rien ? Ne comprenait-il pas qu'il était essentiel de lui répondre ? Et lui, lourd, désirant se soustraire à sa vue, disparaître par la porte le plus vite possible, lui répondit : « Ne te fais pas d'illusions, ça a toujours été pour mon plaisir, rien d'autre. .. »,.
La Couverture du soldat - Lidia Jorge




Elle trahissait son trouble. Ce trouble qu'elle était incapable de définir. Le Larousse s'arrête là où commence le coeur.
La Delicatesse - David Foenkinos




Son débat intérieur était aussi absurde que celui du jeune homme qui se demande s'il doit aller faire une proposition à la fille dont il est éperduement amoureux. Une fois qu'il a pris sa décision, il n'en est pas plus avancé pour autant, il faut encore passer à l'acte.
La Liste de Schindler - Thomas Keneally




Dans le voisinage de nos vignes était un poirier chargé de fruits qui n’avaient aucun attrait de saveur ou de beauté. Nous allâmes, une troupe de jeunes vauriens, secouer et dépouiller cet arbre, vers le milieu de la nuit, ayant prolongé nos jeux jusqu’à cette heure, selon notre détestable habitude, et nous en rapportâmes de grandes charges, non pour en faire régal, si toutefois nous y goûtâmes, mais ne fût-ce que pour les jeter aux pourceaux : simple plaisir de faire ce qui était défendu.
↑ Confessions, Livre II, chapitre 4 - Arbor erat pirus in vicinia nostrae vineae pomis onusta nec forma nec sapore illecebrosis. Ad hanc excutiendam atque asportandam nequissimi adulescentuli perreximus nocte intempesta, quousque ludum de pestilentiae more in areis produxeramus, et abstulimus inde onera ingentia non ad nostras epulas, sed vel proicienda porcis, etiamsi aliquid inde comedimus, dum tamen fieret a nobis quod eo liberet, quo non liceret. - Augustin d'Hippine




Logiquement, il était difficile de trouver une jolie fille s’intéressant à un vagabond. Cela a toujours été un problème dans mes films.
Histoire de ma vie - Charles Chaplin




Avec chaque comédie à succès, le personnage de Charlot devenait plus complexe. Le sentiment commençait à filtrer à travers le personnage. Cela posait un problème car il était quand même un limité par les bornes de la comédie burlesque. Je trouvais la solution le jour où je conçus Charlot comme une sorte de Pierrot.
Histoire de ma vie - Charlie Chaplin




Tout ce qui vous poussait au théâtre, c’était le souci de donner une bonne représentation plutôt qu’une mauvaise. Avec les films, on était plus libre.
Histoire de ma vie - Charlie Chaplin




J’ai horreur des thèmes shakespeariens avec tout ce cortège de rois, de reines, d’augustes personnages et de toute leur pompe. Lorsque je cherchais à gagner ma vie il était rarement question de péripéties où l’honneur pouvait entrer. Je suis incapable de m’identifier aux problèmes d’un prince.
Histoire de ma vie - Chaplin




On a dit que le silence était une force ; dans tout un autre sens, il en est une terrible à la disposition de ceux qui sont aimés. Elle accroît l'anxiété de qui attend. Rien n'invite tant à se rapprocher d'un être que ce qui en sépare, et quelle plus infranchissable barrière que le silence ? On a dit aussi que le silence était un supplice, et capable de rendre fou celui qui y était astreint dans les prisons. Mais quel supplice - plus grand que de garder le silence - de l'endurer de ce qu'on aime ! Robert se disait : « Que fait-elle donc pour qu'elle se taise ainsi ? Sans doute, elle me trompe avec d'autres ? » Il se disait encore : « qu'ai-je donc fait pour qu'elle se taise ainsi ? Elle me hait peut-être, et pour toujours. » Et il s'accusait. Ainsi le silence le rendait fou, en effet, par la jalousie et par le remords. D'ailleurs, plus cruel que celui des prisons, ce silence-là est prison lui-même. Une clôture immatérielle, sans doute, mais impénétrable, cette tranche interposée d'atmosphère vide, mais que les rayons visuels de l'abandonné ne peuvent traverser. Est-il un plus terrible éclairage que le silence, qui ne nous montre pas une absente, mais mille, et chacune se livrant à quelque autre trahison ? Parfois, dans une brusque détente, ce silence, Robert croyait qu'il allait cesser à l'instant, que la lettre attendue allait venir. Il la voyait, elle arrivait, il épiait chaque bruit, il était déjà désaltéré, il murmurait : « La lettre ! La lettre ! » Après avoir entrevu ainsi une oasis imaginaire de tendresse, il se retrouvait piétinant dans le désert réel du silence sans fin.
Le côté de Guermantes, tome I - Valentin Louis Georges Eugène Marcel Proust




Pour parcourir les jours, les natures un peu nerveuses, comme était la mienne, disposent, comme les voitures automobiles, de « vitesses » différentes. Il y a des jours montueux et malaisés qu'on met un temps infini à gravir et des jours en pente qui se laissent descendre à fond de train en chantant.
Du côté de chez Swann - Marcel Proust




Je sentais que la recherche du bonheur dans la satisfaction du désir moral était aussi naïve que l'entreprise d'atteindre l'horizon en marchant devant soi. Plus le désir avance, plus la possession véritable s'éloigne. De sorte que si le bonheur, ou du moins l'absence de souffrances, peut être trouvé, ce n'est pas la satisfaction, mais la réduction progressive, l'extinction finale du désir qu'il faut chercher. On cherche à voir ce qu'on aime, on devrait chercher à ne pas le voir, l'oubli seul finit par amener l'extinction du désir.
Albertine disparue - Proust




J'avais moins besoin de sa fidélité que de son retour. Et si ma raison pouvait impunément le mettre quelquefois en doute, mon imagination ne cessait pas un instant de me le représenter. Instinctivement, je passai ma main sur mon cou, sur mes lèvres qui se voyaient embrassés par elle depuis qu'elle était partie, et qui ne le seraient jamais plus.
Albertine disparue - Marcel Proust




Il était bien, me disais-je, qu'en me demandant sans cesse ce qu'elle pouvait faire, penser, vouloir à chaque instant, si elle comptait, si elle allait revenir, je tinsse ouverte cette porte de communication que l'amour avait pratiquée en moi, et sentisse la vie d'une autre submerger, par des écluses ouvertes, le réservoir qui n'aurait pas voulu redevenir stagnant.
Albertine disparue - Marcel Proust




Il est vraiment rare qu'on se quitte bien, car si on était bien, on ne se quitterait pas.
Albertine disparue - Marcel Proust




L'Albertine réelle n'était guère qu'une silhouette, tout ce que s'y était superposé était de mon cru, tant dans l'amour les apports qui viennent de nous l'emportent sur ceux qui nous viennent de l'être aimé.
Le temps retrouvé, III, - Proust




Le tout était surtout pour moi une affaire d’hygiène ; Il faut se purger du vice naturel d’idolâtrie et d’imitation. Et au lieu de faire sournoisement du Michelet ou du Goncourt en signant (ici les noms de tels ou tels de nos contemporains les plus aimables), d’en faire ouvertement sous forme de pastiches, pour redescendre à ne plus être que Marcel Proust quand j’écris mes romans.
Lettre en 1919 à Ramon Fernandez - Marcel Proust




L'avare est un arbre stérile ; s'il était le soleil, il ne voudrait pas luire sur les hommes.
- Maxime orientale




L'amour, conclurais-je par la suite, était la seule chose qui comptait. L'amour était ce qui brisait et guérissait les cœurs. L'amour était mal compris, l'amour était la foi, l'amour était la promesse de l'instant présent qui devenait espoir pour l'avenir. L'amour était un rythme, une résonance, une réverbération. L'amour était maladroit et idiot, il était agressif et simple et possédait tant de qualités indéfinissables qu'il ne pouvait jamais être exprimé par des mots. L'amour était vivre.
Seul le silence - Roger-Jon Ellory



Page 92 sur un total de 99 pages.










.$char.
 -  Eau  -  Ecologie  -  Economie  -  Ecouter  -  Ecrire  -  Ecriture  -  Education  -  Egalite  -  Ego  -  Egoisme  -  Elegance  -  Elevation  -  Elitisme  -  Embobiner  -  Emergence  -  Emotion  -  Energie  -  Enfance  -  Enfant  -  Enfer  -  Engager  -  Ennemi  -  Ennui  -  Enseignement  -  Enseigner  -  Envie  -  Environnement  -  Ephemere  -  Epouse  -  Epoux  -  Epreuve  -  Eprouver  -  Equilibre  -  Erotisme  -  Erreur  -  Erudiction  -  Esclavage  -  Esclave  -  Espace  -  Espece  -  Esperance  -  Esperer  -  Espoir  -  Esprit  -  Essentiel  -  Estime  -  Etat  -  Eternel  -  Eternite  -  Ethique  -  Ethologie  -  Etonnement  -  Etrange  -  Etre  -  Etudier  -  Europe  -  Evidence  -  Evolution  -  Exces  -  Excuses  -  Excuser  -  Exhibitionnisme  -  Exil  -  Existence  -  Exister  -  Experience  -  Expliquer  -  Exponentiel  -  Exprimer  -  Extase

Etendez votre recherche :
Citation etait   Phrases sur etait    Poèmes etait    Proverbes etait