Citation laquelle


Sélection de 460 citations sur le sujet laquelle

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460 citations inspirantes sur laquelle




C'est en divorçant que l'on apprend à connaître la personne avec laquelle on s'est marié. ..
une boîte de petits \"moi\" - Damien CAILLAUD




Il a une manière dédaigneuse et protectrice de concéder des éloges, au moyen de laquelle on donne à penser plus de bien de soi qu'on n'en dit des autres.
Bluettes et boutades - John Petit-Senn




Placé à l'antipode d'un La Rochefoucauld, l'inventeur d'utopies est un moraliste qui n'aperçoit en nous que désintéressement, appétit de sacrifice, oubli de soi. Exsangues, parfaits et nuls, foudroyés par le Bien, dépourvus de péchés et de vices, sans épaisseur ni contours, aucunement initiés à l'existence, à l'art de rougir de soi, de varier ses hontes et ses supplices, ils ne soupçonnent guère le plaisir que nous inspire l'affaissement de nos semblables, l'impatience avec laquelle nous escomptons et suivons leur dégringolade.
Histoire et Utopie - Emil Michel Cioran




L’œil de l’homme est une fenêtre par laquelle on voit les pensées qui vont et viennent dans sa tête.
Claude Gueux - Victor Hugo




A l’instant où l’argent se glisse dans la poche d’un étudiant, il se dresse en lui-même une colonne fantastique sur laquelle il s’appuie. Il marche mieux qu’auparavant, il se sent un point d’appui pour son levier, il a le regard plein, direct, il a les mouvements agiles ; la veille, humble et timide, il aurait reçu des coups ; le lendemain, il en donnerait à un premier ministre. Il se passe en lui des phénomènes inouïs : il veut tout et peut tout, il désire à tort et à travers, il est gai, généreux, expansif. Enfin, l’oiseau naguère sans ailes a retrouvé son envergure.
Le père Goriot - Honoré de Balzac




J’ai découvert que Simone de Beauvoir puisait dans ses classes de jeunes filles une chair fraîche à laquelle elle goûtait avant de la refiler, ou faut-il dire plus grossièrement encore, de la rabattre sur Sartre. En fait, ils rejouaient avec vulgarité le modèle littéraire des Liaisons dangereuses.
Mémoires d'une jeune fille dérangée - Bianca Lamblin




Et c'est là qu'est le secret du bonheur et de la vertu, aimer ce qu'on est obligé de faire. Tel est le but de tout conditionnement : faire aimer aux gens la destination sociale à laquelle ils ne peuvent échapper.
Le Meilleur des mondes - Aldous Huxley




Un ami est une personne avec laquelle je puis être sincère ; en sa présence je puis penser tout haut ; avec lui je me trouve enfin en présence d'un homme si réel et si égal à moi-même, que je puis dépouiller ces derniers masques de la dissimulation, de la politesse et de la seconde pensée que les hommes ne quittent jamais, et que je puis me conduire avec lui avec la simplicité complète d'un atome chimique qui s’agrège à un autre atome.
Essai de philosophie Américaine - Ralph Waldo Emerson




Les extrêmes manquent la frontière au-delà de laquelle la vie prend fin, et la passion de l'extrémisme, en art comme en politique, est désir de mort déguisé.
L’Insoutenable légèreté de l’être - Kundera




Je t'aime peut-être en égoïste ? Je mettrai peut-être sur ta chère tête un fardeau plus pesant que ma tendresse ne sera douce à ton cœur. S'il existe en moi quelque puissance inexorable à laquelle j'obéis, si je dois maudire quand tu joindras les mains pour prier, si quelque triste pensée me domine lorsque je voudrai me mettre à tes pieds pour jouer avec toi comme un enfant, ne seras-tu pas jalouse de cet exigeant et fantasque génie ? Comprends-tu bien, cœur à moi, que j'ai peur de n'être pas tout à toi, que j'abdiquerais volontiers tous les sceptres, toutes les palmes du monde, pour faire de toi mon éternelle pensée ; pour voir, dans notre délicieux amour, une belle vie et un beau poème ; pour y jeter mon âme, y engloutir mes forces, et demander à chaque heure les joies qu'elle nous doit ? Mais voilà que reviennent en foule mes souvenirs d'amour, les nuages de ma tristesse vont se dissiper.
Louis Lambert - Balzac




Lors d'un mouvement social chez un fabricant de foie gras et autres produits du Périgord, le PDG de l'entreprise en guise de contestation vis à vis de ses salariés, a déployé une grande banderole depuis son bureau sur laquelle on pouvait lire : le conflit d'oie cesser.
une boîte de petits \"moi\" - Damien CAILLAUD




Tout finit par s’oublier, de toute manière. D’abord, on oublie tout ce qu’on a appris : les dates de la guerre de Cent Ans, le théorème de Pythagore. On oublie surtout tout ce qu’on n’a pas vraiment appris mais juste mémorisé la veille au soir. On oublie les noms de pratiquement tous ses profs à part un ou deux, qu’on finira par oublier eux aussi. On oublie son emploi du temps de première, sa place dans la classe, le numéro de téléphone de son meilleur ami et les paroles de cette chanson qu’on a bien écoutée un million de fois. Pour moi, c’en était une de Simon & ; Garfunkel. Qui sait laquelle ça sera pour toi ? Et finalement, mais lentement, tellement lentement, on oublie ses humiliations… même celles qui semblaient indélébiles finissent par s’effacer. On oublie qui était branché et qui ne l’était pas, qui était beau, intelligent, sportif ou pas. Qui est allé dans une bonne fac. Qui donnait les meilleures fêtes. Qui pouvait vous trouver de l’herbe. On les oublie tous. Même ceux qu’on disait aimer, et ceux qu’on aimait vraiment. Ceux-là sont les derniers à disparaître. Et ensuite, une fois qu’on a suffisamment oublié, on aime quelqu’un d’autre.
Je ne sais plus pourquoi je t'aime - Gabrielle Zevin




Nous croyons heureuse l'éternité qui nous précède, parce que nous en sommes échappés une fois, tandis que celle qui nous menace à jamais nous engloutira. Mais laquelle poigne véritablement nos âmes ? Laquelle y met le plus de chagrin et de colère ? Laquelle nous inspire un tel saisissement d'être petits et impuissants ? N'est-ce pas cette éternité qui nous était donnée et dont nous sommes sortis si infirmes, dont nous n'avons rien retenu ? Est-ce que nous ne retenons jamais rien ?.
La blessure et la soif - Laurence Plazenet




Je ne chercherai pas le sens des choses ou aucun axiome qui eût été l'essentiel. Rien n'est essentiel. Je n'étais pas essentiel moi-même. Incohérent, contingent, je n'avais pas de but à servir. Il n'y a pas de cause sur laquelle s'excuser de n'être pas. Je ne demandais aux puissances du ciel et de la terre que la respiration qui sépare l'âme d'avec elle-même, le regard en soi qui tranche et qui délie.
La blessure et la soif - Laurence Plazenet




Dire la violence, et ce qui est en deçà du langage, ma fusion et la déchirure, les cris, les balbutiements. Dire le manque et la plénitude et la toute-puissance. Pas encore de dents et la dévoration cependant. La violence, oui ! De la mère sur l'enfant. Et celle qu'il exerce sur sa mère. Cette fureur du nouveau-né, ces fureurs bleues, violacées, cet air en colère, tellement fâché, et soudain une béatitude limpide dans laquelle j'aimais me laisser absorber.
Les Femmes du braconnier - Claude Pujade-Renaud




Il est écrit dans le Coran : Il y a deux sortes d'hommes, ceux qui subissent le destin et ceux qui choisissent de le subir. On ne choisit pas les situations qui nous sont échues, mais l'altitude à partir de laquelle nous décidons de les vivre.
L'usure des jours - Lorette Nobécourt




C'est une chose curieuse, le désir de connaissance. .. Très peu de gens l'ont, vous savez, même parmi les chercheurs ; la plupart se contentent de faire carrière, ils bifurquent rapidement vers l'administratif ; pourtant, c'est terriblement important dans l'histoire de l'humanité. On pourrait imaginer une fable dans laquelle un tout petit groupe d'hommes - au maximum quelques centaines de personnes à la surface de la planète - poursuit avec acharnement une activité très difficile, très abstraite, absolument incompréhensible aux non-initiés. Ces hommes restent à jamais inconnus du reste de la population ; ils ne connaissent ni le pouvoir, ni la fortune, ni les honneurs ; personne n'est même capable de comprendre le plaisir que leur procure leur petite activité. Pourtant ils sont la puissance la plus importante du monde, et cela pour une raison très simple, une toute petite raison : ils détiennent les clefs de la certitude rationnelle. Tout ce qu'ils déclarent comme vrai est tôt ou tard reconnu tel par l'ensemble de la population. Aucune puissance économique, politique, sociale ou religieuse n'est capable de tenir face à l'évidence de la certitude rationnelle. On peut dire que l'Occident s'est intéressé au-delà de toute mesure à la philosophie et à la politique, qu'il s'est battu de manière parfaitement déraisonnable autour de questions philosophiques ou politiques ; on peut dire aussi que l'Occident a passionnément aimé la littérature et les arts ; mais rien en réalité n'aura eu autant de poids dans son histoire que le besoin de certitude rationnelle. À ce besoin de certitude rationnelle, l'Occident aura finalement tout sacrifié : sa religion, son bonheur, ses espoirs, et en définitive sa vie. C'est une chose dont il faudra se souvenir, lorsqu'on voudra porter un jugement d'ensemble sur la civilisation occidentale.
Les Particules élémentaires - Michel Houellebecq




Mourir ; décider de mourir ; c'est beaucoup plus facile pour un adolescent que pour un adulte. Quoi ? La mort ne prive-t-elle pas l'adolescent d'une part d'avenir beaucoup plus grande ? Certes, mais pour un jeune, l'avenir est une chose lointaine, abstraite, irréelle, à laquelle il ne croit pas vraiment.
L'ignorance - Milan Kundera




Les personnages de mon roman sont mes propres possibilités qui ne se sont pas réalisées. C'est ce qui fait que je les aime tous et que tous m'effraient pareillement. Ils ont, les uns et les autres, franchi une frontière que je n'ai fait que contourner. C'est cette frontière franchie (la frontière au-delà de laquelle finit mon moi) qui m'attire. Et c'est de l'autre côté seulement que commence le mystère qu'interroge le roman. Le roman n'est pas une confession de l'auteur, mais une exploration de ce qu'est la vie humaine dans le piège qu'est devenu le monde.
L’Insoutenable légèreté de l’être - Milan Kundera




Car les questions vraiment graves ne sont que celles que peut formuler un enfant. Seules les questions les plus naïves sont vraiment de graves questions. Ce sont les interrogations auxquelles il n'est pas de réponse. Une question à laquelle il n'est pas de réponse est une barrière au-delà de laquelle il n'est plus de chemins. Autrement dit : ce sont précisément les questions auxquelles il n'est pas de réponse qui marquent les limites des possibilités humaines et qui tracent les frontières de notre existence.
L’Insoutenable légèreté de l’être - Milan Kundera



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