Citation leurs


Sélection de 1552 citations sur le sujet leurs

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Les pauvres sont fats de leurs dépenses et les riches de leurs économies.
L'argent - Abel Bonnard




Plus que l'homme peut-être, la femme est abandonnée à l'esprit du mal, parce qu'elle est moins dans l'action de la vie. Travailler, c'est prier : je ne peins pas ici les femmes qui travaillent. Vivre pour ses enfants, c'est vivre pour Dieu : je ne peins pas ici les mères. Porter sa croix ici bas, c'est suivre le chemin du ciel : je ne parle pas ici des filles de Jésus. Les femmes que je peins sont les belles désœuvrées de la vie qui ne sont préservées ni par le travail, ni par la famille, ni par l'idée de Dieu. Ce sont les reines du monde qui se font esclaves de leurs passions.
Les grandes Dames par Arsène Houssaye - Arsène Houssaye




Ce qui explique le mieux comment le malhonnête homme, et quelquefois même le sot, réussissent presque toujours mieux, dans le monde, que l'honnête homme et l'homme d'esprit, à faire leur chemin, c'est que le malhonnête homme et le sot ont moins de peine à se mettre au courant et au ton du monde, qui, en général, n'est que malhonnêteté et sottise ; au lieu que l'honnête homme et l'homme sensé, ne pouvant pas entré si tôt en commerce avec le monde, perdent un temps précieux pour la fortune. Les uns sont des marchands qui sachant la langue du pays, vendent et s'approvisionnent tout de suite, tandis que les autres sont obligés d'apprendre la langue de leurs vendeurs et de leurs chalands.
Maximes et pensées - Chamfort




En refusant l'humanité à ceux qui apparaissent comme les plus sauvages ou barbares de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie.
Claude Lévi-Strauss (1908-2009), Race et histoire, Gallimard, 2007. - Claude Lévi-Strauss




La télévision empêche les parents d'écouter leurs enfants, les enfants d'interroger leurs parents et les amants de faire l'amour. Elle occupe, elle distrait brutalement, et avec une sorte d'ostentation à la mesure de ses moyens. Elle sépare les gens d'eux-mêmes, dans des fermes isolées ou dans des taudis surpeuplés. Elle propose aux gens une vision paradisiaque ou épouvantable de la vie. Elle leur montre des personnages qu'ils ne pourront jamais être, des états de fait qu'ils ne pourront jamais changer et des bonheurs qu'ils ne pourront jamais éprouver.
Le régal des chacals de Françoise Sagan - Françoise Sagan




Or cet ordre si favorable, si nécessaire au raisonnement, est presque toujours contraire aux sensations, qui nomment le premier objet qui frappe le premier : c'est pourquoi tous les peuples, abandonnant l'ordre direct, ont eu recours aux tournures plus ou moins hardies, selon que leurs sensations ou l'harmonie des mots l'exigeait ; et l'inversion a prévalu sur la terre, parce que l'homme est plus impérieusement gouverné par les passions que par la raison.
Discours sur l'universalité de la langue française - Rivarol




Les vieillards d’autrefois étaient moins malheureux et moins isolés que ceux d’aujourd’hui : si, en demeurant sur la terre, ils avaient perdu leurs amis, peu de chose du reste avait changé autour d’eux ; étrangers à la jeunesse, ils ne l’étaient pas à la société. Maintenant, un traînard dans ce monde a non seulement vu mourir les hommes, mais il a vu mourir les idées : principes, mœurs, goûts, plaisirs, peines, sentiments, rien ne ressemble à ce qu’il a connu. Il est d’une race différente de l’espèce humaine au milieu de laquelle il achève ses jours.
François-René, vicomte de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, tome 1, Le livre de poche, p. 235 - vicomte de Chateaubriand




Beaucoup de poètes pensent que la nature n’est pas complète sans la femme, et de là viennent sans doute toutes les comparaisons fleuries qui, dans leurs chants, font tour à tour de notre compagne naturelle une rose, une violette, une tulipe, etc. , etc.
Les dimanches d'un bourgeois de Paris de Guy de Maupassant - Maupassant




Il y a un jardin en nous plus profond et fabuleux que toutes les richesses, un jardin auquel nous revenons tous, peu ou prou, quand le sol sous nos pieds se délite, un jardin toujours vert où nos rêves vont puiser leurs sucs les plus doux, c’est l’enfance. Ce jardin-là, Paul Verlaine l’a établi très tôt dans les Ardennes, de part et d’autre de la frontière, où il ne cessera de revenir pour toucher à ses sources et s’y rafraîchir l’âme.
L'autre Verlaine de Guy Goffette - Guy Goffette




Un suppôt de Bacchus Altérait sa santé, son esprit et sa bourse. Telles gens n'ont pas fait la moitié de leur course Qu'ils sont au bout de leurs écus. Un jour que celui-ci plein du Jus de la treille, Avait laissé ses sens au fond d'une bouteille.
Jean de La Fontaine, L'ivrogne et sa femme, Fable VII, Livre III - Jean de La Fontaine




Je veux chanter pour ceux Qui sont loin de chez eux Et qui ont dans leurs yeux Quelque chose qui fait mal Qui fait mal.
Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux, Michel Berger,album Différences (1985 chez Apache). - Michel Berger




Mentir aux gens qu'on aime est la pire des choses. On n'existe pas sans le regard des autres. Mais si leurs yeux nous renvoient une image de nous qui ne peut plus être la bonne, qui saura qui nous sommes ? Notre version mensongère nous ressemble étrangement pourtant, alors on se trompe.
Thornytorinx - Camille de Peretti




Un morceau de terre est il occupé par trente millions d'êtres humains, ceux-ci se croient obligés de ne pas se mêler de l'existence de leurs voisins, fixés comme des racines sur le morceau de terre qui suit. En descendant du grand au petit, chaque homme vit comme un sauvage dans sa tanière, et en sort rarement pour visiter son semblable, accroupi pareillement dans une autre tanière. La grande famille universelle des humains est une utopie digne de la logique la plus médiocre.
Les chants de Maldoror - Isidore Ducasse comte de Lautréamont




La haine de l'individu est chez tous ceux qui, depuis Platon, communient en l'idéal d'un universel dans lequel se dissolvent les individualités : idéologies religieuses et totalitaires, utopiques et sociétaires, traditionalistes et populistes. Au nom de Dieu et de l'État, de la Patrie et de la Nation, les conducteurs d'hommes ont exigé au-delà du nécessaire requis pour la pure et simple cohésion sociale. Quand il fallait abandonner le minimum dans le contrat social, ils ont voulu la totalité. Démocrates et totalitaristes communient dans cette même ferveur qui sacrifie l'individu sur l'autel de leurs fantasmes égalitaires. Pour ceux-là, ce vers de Baudelaire : Mais le damné répond toujours : Je ne veux pas !.
Le désir d'être un volcan - Michel Onfray




On ne jette point l'ancre dans le fleuve de la vie ; il emporte également celui qui lutte contre son cours et celui qui s'y abandonne, le sage comme l'insensé ; et tous deux arrivent à la fin de leurs jours, l'un après en avoir abusé, et l'autre sans en avoir joui.
La chaumière indienne de Bernardin de Saint-Pierre - Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre




Le bateau est le mariage, les rameurs sont les époux ; ils naviguent sur le fleuve de la vie, et ce n'est qu'en unissant leurs efforts, qu'ils adoucissent les contrariétés du voyage.
Maximes et réflections sur différents sujets de morale - Pierre-Marc-Gaston de Lévis




Les nations ont le crâne bien ou mal fait selon leurs institutions.
Victor Hugo ; Œuvre : Claude Gueux - Victor Hugo




Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe ! Qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe ! Qui sait combien de jours sa faim a combattu ! Quand le vent du malheur ébranlait leur vertu, Qui de nous n'a pas vu de ces femmes brisées S'y cramponner longtemps de leurs mains épuisées ! Comme au bout d'une branche on voit étinceler Une goutte de pluie où le ciel vient briller, Qu'on secoue avec l'arbre et qui tremble et qui lutte, Perle avant de tomber et fange après sa chute ! La faute en est à nous ; à toi, riche ! à ton or ! Cette fange d'ailleurs contient l'eau pure encor. Pour que la goutte d'eau sorte de la poussière, Et redevienne perle en sa splendeur première, Il suffit, c'est ainsi que tout remonte au jour, D'un rayon du soleil ou d'un rayon d'amour !.
Les chants du crépuscule - Victor Hugo - Victor Hugo




Être propriétaire d’un journal, c’est devenir un personnage : on exploite l’intelligence, on en partage les plaisirs sans en épouser les travaux. Rien n’est plus tentant pour des esprits inférieurs que de s’élever ainsi sur le talent d’autrui. Il existe des parvenus, dont le succès est une honte pour ceux qui leur ont prêté leurs épaules.
L'envers de l'histoire contemporaine - Honoré de Balzac




Tous ceux qui ont pu se pourvoir de la force de la confiance, surtout grâce à leurs proches, ont ainsi aussi vécu les uns avec les autres, avec le plus de plaisir, le mode de vie le plus ferme, puisqu’ils avaient la certitude ; et comme ils en avaient retiré la plus pleine des familiarités, ils ne se sont pas lamentés, comme par pitié, sur la disparition.
Maximes Capitales - Épicure



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