Citations sur pomp. i 1

N'examinons donc plus la justice des causes, Et cédons au torrent qui roule toutes choses

Il faut le recevoir ou hâter son supplice, Le suivre, ou le pousser dedans le précipice

Et je puis dire enfin que jamais potentat N'eut à délibérer d'un si grand coup d'État [le sort de Pompée fugitif]

Assez et trop longtemps l'arrogance de Rome A cru qu'être Romain c'était être plus qu'homme ; Abattons sa superbe avec sa liberté

C'est lui laisser, et sur mer, et sur terre, La suite d'une longue et difficile guerre

[le Sénat] Dont plus de la moitié piteusement étale Une indigne curée aux vautours de Pharsale

Non qu'en un coup d'État je n'approuve le crime ; Mais, s'il n'est nécessaire, il n'est point légitime

C'est à moi de choisir, c'est à vous d'aviser à quel choix vos conseils me doivent disposer

Chacun a son avis

Achillas et Septime S'attacheront peut-être à quelque autre maxime

Assez et trop longtemps l'arrogance de Rome A cru qu'être Romain c'était être plus qu'homme

S'armant à regret de générosité

Pompée a besoin d'aide, il vient chercher la votre

Puisqu'ils font des heureux, adorez leur ouvrage

Le sénat.... Dont plus de la moitié piteusement étale Une indigne curée aux vautours de Pharsale

Quels que soient leurs décrets [des dieux], déclarez-vous pour eux, Et pour leur obéir perdez le malheureux

Quand les dieux étonnés semblaient se partager, Pharsale a décidé ce qu'ils n'osaient juger

Les fleuves [de Pharsale] teints de sang et rendus plus rapides Par le débordement de tant de parricides

Il [César] apporte en ces lieux les palmes ou la foudre

Seigneur, quand par le fer les choses sont vidées, La justice et le droit sont de vaines idées

[Guerriers morts].... dont les troncs pourris exhalent dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants

[Le sénat romain dont plus de la moitié offre] Une indigne curée aux vautours de Pharsale

Et donnons un tyran à ces tyrans du monde [les Romains]

Mais quoique de Pompée Je voie et la fortune et la valeur trompée....

N'examinons donc plus la justice des causes ; Et cédons au torrent qui roule toutes choses