Citations sur hor. iv 5

Puissé-je.... Voir le dernier Romain à son dernier soupir !

Que le courroux du ciel allumé par mes voeux....

Que l'orient contre elle à l'occident s'allie

Aime, aime cette mort qui fait notre bonheur

Rends-moi mon Curiace ou laisse agir ma flamme

Et nos deux frères morts.... Sont trop payés de sang pour exiger des larmes : Quand la perte est vengée, on n'a plus rien perdu

Suis moins ta passion, règle mieux tes désirs

Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la [Rome] détruire et les monts et les mers !

Oui, je lui ferai voir par d'infaillibles marques Qu'un véritable amour brave la main des Parques

Je l'adorais vivant, et je le pleure mort

Quand la perte est vengée, on n'a plus rien perdu

Que l'Orient contre elle [Rome] à l'Occident s'allie ; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers

Puissé-je.... Voir le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause et mourir de plaisir !

Fausse remarque, comme le prouvent les exemples suivants : Ton ardeur criminelle à la vengeance aspire, Ta bouche la demande, et ton coeur la respire !

Qu'elle même [Rome] sur soi renverse ses murailles

Et si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie

Qu'ils soient dorénavant ton unique entretien

Puissent tous ses voisins ensemble conjurés Saper ses fondements encor mal assurés

Crois-tu donc que je sois insensible à l'outrage, Que je souffre en mon sang ce mortel déshonneur ?

Rends-moi mon Curiace, ou laisse agir ma flamme

Seul vous le maltraitez [votre fils] après ce qu'il a fait

Que le courroux du ciel allumé par mes voeux Fasse pleuvoir sur elle [Rome] un déluge de feux ! Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre !

Puissent tous ses voisins [de Rome] ensemble conjurés Saper ses fondements encor mal assurés !

Puisqu'ils sont satisfaits par le sang épandu

Que tu tombes au point de me porter envie