Citations sur sat. vi

Et les nombreux torrents qui tombent des gouttières, Grossissant les ruisseaux, en ont fait des rivières

Pour traverser la rue au milieu de l'orage, Un ais sur deux pavés forme un étroit passage

L'un [chat] miaule en grondant comme un tigre en furie ; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie

Moi donc, qui dois souvent en certain lieu me rendre.... Ne sachant plus tantôt à quel saint me vouer [dans un embarras de voitures], Je me mets au hasard de me faire rouer

D'un carrosse, en tournant, il accroche une roue, Et du choc le renverse en un grand tas de boue

Lors du mien et du tien naquirent les procès, à qui l'argent départ bon ou mauvais succès

Le bois le plus funeste et le moins fréquenté Est au prix de Paris un lieu de sûreté

Sans songer où je vais, je me sauve où je puis

Là sur une charrette une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente

C'est ce que ma muse en travaillant pourchasse

Je me déchargerai d'un faix que je dédaigne, Suffisant de crever un mulet de Sardaigne

Que tout vivait en paix ; qu'il n'était point d'usures ; Que rien ne se vendait par poids ni par mesures

Étant là je furète aux recoins plus cachés

Là je trouve une croix de funeste présage ; Et des couvreurs grimpés au toit d'une maison En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison

Qui frappe l'air, bon Dieu, de ces lugubres cris ? Est-ce donc pour veiller qu'on se couche à Paris ?

[un faix] Suffisant de crever un genet de Sardaigne

Et des couvreurs, grimpés au toit d'une maison, En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison

Ce fier serpent qui couve un venin sous des fleurs

Tous les jours je me couche avecque le soleil

Un affreux serrurier.... Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête

Vingt carrosses bientôt, arrivant à la file, Y sont en moins de rien suivis de plus de mille [dans les embarras de Paris].... Chacun prétend passer.... Des mulets en sonnant augmentent le murmure

À toi, qui dès jeunesse, appris en son école

L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé

Souvent, pour m'achever, il survient une pluie

D'un carrosse en tournant il accroche une roue