Citations sur sat. v

Pourquoi donc voulez-vous que par un sot abus Chacun respecte en vous un honneur qui n'est plus ?

Le duc et le marquis se reconnut aux pages

Mais qui m'assurera qu'en ce long cercle d'ans, à leurs fameux époux vos aïeules fidèles Aux douceurs des galants furent toujours rebelles ?

Et tel blâme en autrui ce de quoi je l'estime

Si, tout sorti qu'il est d'une source divine, Son coeur [du noble] dément en lui sa superbe origine

Car, si l'éclat de l'or ne relève le sang, En vain l'on fait briller la splendeur de son rang

Bientôt, pour subsister, la noblesse sans bien Trouva l'art d'emprunter et de ne rendre rien

Tes vers étincelants et de lumière et d'art

[Le vieillard] Imbécile, douteux, qui voudrait et qui n'ose

Je veux que la valeur de ses aïeux antiques Ait fourni de matière aux plus vieilles chroniques, Et que l'un des Capets, pour honorer leur nom, Ait de trois fleurs de lis doté (quelques éditions lisent doré) leur écusson

Je te veux discourir comme je trouve étrange Le chemin....

Mais de ces discoureurs il ne s'en trouve point, Ou pour le moins bien peu, qui connaissent ce point

[Il] court le faquin, la bague, escrime des fleurets

Toi [Dangeau] donc, qui de mérite et d'honneurs revêtu, Des écueils de la cour as sauvé ta vertu

Un traître qui.... Par argent ou faveur s'est sauvé de la corde

Composa tous ces mots de cimier et d'écart, De pal, de contre-pal....

Ainsi ce vieux rêveur qui naguères, à Rome, Contrecarrait Caton, critique en ses discours, Et toujours rechignait et reprenait toujours

Et bravant des sergents la timide cohorte

Et, bravant des sergents la timide cohorte, [le noble] Laissa le créancier se morfondre à sa porte

De son pédant qu'il fut, devint son maquereau

Et l'eût-on vu porter la mandille à Paris....

Mais la postérité d'Alfane et de Bayard, Quand ce n'est qu'une rosse est vendue au hasard, ....Et va porter la malle ou tirer la charrue

Aussitôt maint esprit fécond en rêveries....

Et si leur sang tout pur ainsi que leur noblesse Est passé jusqu'à vous de Lucrèce en Lucrèce

Voyant.... Que les yeux de travers s'offensent que je lorgne