Citations sur cinna iv 2

Où toi-même, des tiens devenu le bourreau, Au sein de ton tuteur enfonças le couteau

Ô Romains ! ô vengeance ! ô pouvoir absolu ! ô rigoureux combat d'un coeur irrésolu !

Ciel..., Reprenez le pouvoir que vous m'avez commis, Si, donnant des sujets, il ôte des amis

Il n'est crime envers moi qu'un repentir n'efface

Rentre en toi-même, Octave, et cesse de te plaindre ; Quoi ! tu veux qu'on t'épargne, et n'as rien épargné !

Et l'eau grosse et rapide et la nuit assez noire

Et l'eau grosse et rapide et la nuit assez noire M'ont dérobé la fin de la tragique histoire

Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné, De combien ont rougi les champs de Macédoine, Combien en a versé la défaite d'Antoine !

Ô rigoureux combat d'un coeur irrésolu !

Ils violent des droits que tu n'a pas gardés ; Leur trahison est juste, et le ciel l'autorise ; Quitte ta dignité comme tu l'as acquise ; Rends un sang infidèle à l'infidélité [c'est-à-dire à ceux qui te trahissent], Et souffre des ingrats après l'avoir été

Et l'eau grosse et rapide, et la nuit assez noire M'ont dérobé la fin de sa tragique histoire

Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné

Quoi ! tu veux qu'on t'épargne et n'as rien épargné !

Meurs ; mais quitte du moins la vie avec éclat

Et l'eau grosse et rapide et la nuit assez noire