Citations sur cinna ii 1

Mais une juste peur tient son âme effrayée

Les portes de Janus par vos mains sont fermées

Malgré notre surprise et notre insuffisance, Je vous obéirai, seigneur, sans complaisance

Suivez, suivez, seigneur, le ciel qui vous inspire

Si vous ouvrez votre âme à ces impressions

Et cette liberté qui lui semble si chère, N'est pour Rome, seigneur, qu'un bien imaginaire

Il passe pour tyran quiconque s'y fait maître

Et cette vieille erreur, que Cinna veut abattre, Est une heureuse erreur dont il [le peuple romain] est idolâtre

Oui, seigneur, dans son mal Rome est trop obstinée, Son peuple, qui s'y plaît, en fuit la guérison

Les grands, pour s'affermir achetant des suffrages....

Maxime, je vous fais gouverneur de Sicile

Il est vrai que du ciel la prudence infinie Départ à chaque peuple un différent génie

Et peu de généreux vont jusqu'à dédaigner, Après un sceptre acquis, la douceur de régner

On garde sans remords ce qu'on acquiert sans crimes

Enfin tout ce qu'adore en ma haute fortune D'un courtisan flatteur la présence importune

C'est sans attentat Que vous avez changé la forme de l'État

Son sein [de Rome] fécond en glorieux exploits Produit des citoyens plus puissants que des rois

Le fardeau l'empire] que sa main est lasse de porter

Et vous serez fameux chez la postérité

Et monté sur le faîte il aspire à descendre

Envieux l'un de l'autre, ils mènent tout par brigue

Cette haine des rois Pour l'arracher des coeurs est trop enracinée

J'ai souhaité l'empire et j'y suis parvenu

Je veux être empereur ou simple citoyen

Avec discernement punit et récompense