Citations sur hor. i 4

Nos ennemis communs attendent avec joie Qu'un des partis défait leur donne l'autre en proie, Lassé, demi-rompu, vainqueur, mais, pour tout fruit, Dénué d'un secours par lui-même détruit

Le poids honteux des fers

Chacun, jetant les yeux dans un rang ennemi, Reconnaît un beau-frère, un cousin, un ami

Ils s'étonnent comment leurs mains, de sang avides, Volaient, sans y penser, à tant de parricides

Enfin notre bonheur est-il bien affermi ?

Pourquoi nous déchirer par des guerres civiles, Où la mort des vaincus affaiblit les vainqueurs ?

D'Albe avec mon amour j'accordais la querelle

C'est la paix qui chez vous me donne un libre accès

Enfin l'offre s'accepte, et la paix désirée Sous ces conditions est aussitôt jurée

Et noyons dans l'oubli ces petits différents Qui de si bons guerriers font de mauvais parents

D'un et d'autre côté l'accès étant permis, Chacun va renouer avec ses vieux amis

Nous sommes vos voisins, nos filles sont vos femmes ; Et l'hymen nous a joints par tant et tant de noeuds....

Je soupirais pour vous en combattant pour elle [Albe] ; Et, s'il fallait encor que l'on en vînt aux coups, Je combattrais pour elle en soupirant pour vous

Vous ne deviendrez pas rebelle à sa puissance [de votre père]

Quand notre dictateur devant les rangs s'avance

Et noyons dans l'oubli ces petits différends

Ils ont assez longtemps joui de nos divorces

Il semble qu'à ces mots notre discorde expire

Mais s'il fallait encor que l'on en vînt aux coups, Je combattrais pour elle en soupirant pour vous

Ô dieux ! que ce discours rend mon âme contente !

Pourquoi nous déchirer par des guerres civiles ?

Ce n'est point à Camille à t'en mésestimer

Mais pour les mieux choisir [les champions], Nos chefs ont voulu prendre un peu plus de loisir

Cessez d'appréhender de voir rougir mes mains Du poids honteux des fers, ou du sang des Romains

Le devoir d'une fille est dans l'obéissance