Citations sur anne de gonz.

Elle croyait voir partout dans ses actions un amour-propre déguisé en vertu.... ainsi Dieu l'humiliait par ce qui a coutume de nourrir l'orgueil

Je me plais à répéter toutes ces paroles [relatives au service des pauvres], malgré les oreilles délicates ; elles effacent les discours les plus magnifiques

Jamais l'heure de l'oraison ne fut changée ni interrompue, pas même par les maladies.... selon le précepte de Jésus-Christ, son oraison fut perpétuelle, pour être égale au besoin

Par le travail, on charmait l'ennui, on ménageait le temps, on guérissait la langueur de la paresse

Les langueurs de la paresse et les pernicieuses rêveries de l'oisiveté

L'esprit se relâchait, pendant que les mains industrieusement occupées s'exerçaient dans des ouvrages dont la piété avait donné le dessin

Si Dieu a béni le travail par lequel je tâche de vous enfanter en Jésus-Christ et que, trop indigne ministre de ses conseils, je n'y aie pas été moi-même un obstacle

Elle passa tout d'un coup d'une profonde obscurité à une lumière manifeste ; les nuages de son esprit sont dissipés

La profonde obscurité du coeur de l'homme, qui ne sait jamais ce qu'il voudra, qui souvent ne sait pas bien ce qu'il veut, et qui n'est pas moins caché ni moins trompeur à lui-même qu'aux autres

Le duc son père avait fondé dans ses terres de quoi marier tous les ans soixante filles : riche oblation, présent agréable

Ce superbe.... se met au rang des gens désabusés.... et, devenu le seul objet de ses complaisances, il se fait lui-même son dieu

Mais, ô coup funeste pour la princesse Anne ! la pieuse abbesse mourut....

Serons-nous fort contents d'une pénitence commencée à l'agonie.... d'une pénitence nulle, douteuse si vous le voulez....

Que l'on voit peu de ces veuves qui passent les jours et les nuits dans la prière !

Mandez-moi ce qu'il faut pour la nourriture et les ustensiles de ces pauvres femmes

L'Empire et la Hollande se remuent contre un conquérant [Charles Gustave de Suède] qui menaçait tout le Nord de la servitude

La première [de ses bonnes oeuvres] fut d'acquitter ce qu'elle devait avec une scrupuleuse régularité, sans se permettre ces compositions si adroitement colorées qui souvent ne sont qu'une injustice couverte d'un nom spécieux

On y voit un autre Gustave, non moins fier ni moins hardi ou moins belliqueux que celui dont le nom fait encore trembler l'Allemagne

Le caractère particulier de la princesse Anne était de concilier les intérêts opposés, et, en s'élevant au-dessus, de trouver le secret endroit et comme le noeud par où on les peut réunir

On remarquait, dans les deux princesses, la même noblesse dans les sentiments, le même agrément, et, si vous permettez de parler ainsi, les mêmes insinuations dans les entretiens

C'est en effet la vraie grâce de l'aumône, en soulageant les besoins des pauvres, de diminuer en nous d'autres besoins, c'est-à-dire ces besoins honteux qu'y fait la délicatesse, comme si la nature n'était pas assez accablée de nécessités

Je m'en vais voir si je serai éternellement ou parmi les dons ou sous les coups de ses mains puissantes [de Dieu] ; voilà ce qu'il faudra dire nécessairement avec la princesse Anne

Les impies n'ont pas même de quoi établir le néant auquel ils espèrent

Siècle vainement subtil, où tant d'âmes insensées cherchent leur repos dans le naufrage de la foi

La princesse palatine trouvait dans la duchesse sa chère fille un naturel tel qu'il le fallait à un coeur comme le sien