Citations sur anne de gonz.

Ni les conseils de la Providence, ni l'état de la princesse ne permettaient qu'elle partageât tant soit peu son coeur.... il fallait ou tout à fait rompre, ou se rengager tout à fait avec le monde

Ce ris dédaigneux qu'excitent les personnes simples, lorsqu'on leur voit croire des choses impossibles

On ne peut retenir ses larmes, quand on lui voit épancher son coeur sur de vieilles femmes qu'elle nourrissait ; des yeux si délicats firent leurs délices de ces visages ridés....

C'est contre cette autorité [l'Église] que les libertins se révoltent avec un air de mépris

Par le travail, on charmait l'ennui, on ménageait le temps, on guérissait la langueur de la paresse et les pernicieuses rêveries de l'oisiveté

Que ne lui promit-on point dans ces besoins ? mais quel fruit lui en revint-il, sinon de connaître par expérience le faible des grands politiques... ?

Les douceurs célestes qu'elle avait goûtées sous les ailes de Sainte-Fare, étaient revenues dans son esprit

Ne songeant qu'à restreindre et à punir une liberté qui n'avait pas su demeurer dans ses bornes

Et vous, prince.... continuez votre protection et vos soins à tout ce qui lui fut cher

Durant douze ans qu'elle fut dans le monastère, on lui voyait tant de modestie et tant de sagesse, qu'on ne savait à quoi elle était le plus propre, ou à commander, ou à obéir

Quand Dieu joint à ces avantages une égale réputation, et qu'il choisit une personne d'un si grand éclat pour être l'objet de son éternelle miséricorde, il ne se propose rien moins que d'instruire tout l'univers

Qu'admira-t-on davantage, ou de ce que ce secours vint si à propos, ou de ce qu'il vint d'une main dont on ne l'attendait pas ?

Il est bien croyable qu'un Dieu qui aime infiniment, en donne des preuves proportionnées à l'infinité de son amour

Honteuse de n'envoyer que cent mille livres au roi et à la reine de Pologne, elle les envoie du moins avec une incroyable promptitude

Que ne lui promit-on pas alors ?

Comme un lion qui tient sa proie dans ses ongles, tout prêt à la mettre en pièces

Le calme profond de nos jours devait-il être précédé par de tels orages ?

Peu s'en faut qu'elle ne s'emporte jusqu'à la dérision [de la religion].... et qu'elle ne se trouve parmi ces moqueurs dont le jugement est si proche, selon la parole du Sage

Elle viendra cette heure dernière, elle approche, nous y touchons, la voilà venue ; il faut dire avec Anne de Gonzague : il n'y a plus ni princesse ni palatine, ces grands noms dont on s'étourdit ne subsistent plus

Il est bien croyable qu'un Dieu qui aime infiniment, en donne des preuves proportionnées à l'infinité de son amour et à l'infinité de sa puissance

Faibles et présomptueux [ceux qui doutent de la religion], ils craignent d'être instruits

Ces bienheureuses prémices [la conversion du prince Édouard et de sa soeur] ont attiré une telle bénédiction sur la maison palatine que nous la voyons enfin catholique dans son chef

Elle eût pu renoncer à sa liberté [en se faisant religieuse], si on lui eût permis de la sentir ; et il eût fallu la conduire, et non pas la précipiter dans le bien

Dans l'approche du jour désiré où la princesse Anne espérait faire sa confession, elle tomba dans une syncope qui ne lui laissa ni couleur, ni pouls, ni respiration

Elle voit paraître [en songe] ce que Jésus-Christ n'a pas dédaigné de nous donner comme l'image de sa tendresse : une poule devenue mère, empressée autour des petits qu'elle conduisait