Citations sur poly. iv 3

Mais cette amour si ferme et si bien méritée Que tu m'avais promise et que je t'ai portée

Et ce n'est pas un dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds, impuissants, mutilés

J'en verse [des larmes], et plût à Dieu qu'à force d'en verser Ce coeur trop endurci se pût enfin percer !

Ils n'aspirent enfin qu'à des biens passagers

Ne veuillez pas vous perdre, et vous êtes sauvé

Vous n'avez pas la vie ainsi qu'un héritage

Aujourd'hui dans le trône, et demain dans la boue

Adorez-le [Dieu] dans l'âme, et n'en témoignez rien

Daignez considérer le sang dont vous sortez

Témoignes-tu pour moi les moindres sentiments ?

Mais si dans ce séjour de gloire et de lumière Ce Dieu tout juste e bon peut souffrir ma prière

Daignez considérer le sang dont vous sortez, Vos grandes actions, vos rares qualités

Il m'ôte des périls que j'aurais pu courir

Mais, pour en disposer, ce sang est-il à vous ?

Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne.... Pour vivre des enfers esclave infortunée

Mais pour en disposer, ce sang est-il à vous ?

Du premier coup de vent il me conduit au port

S'il y daigne écouter un amour conjugal....

Étrange aveuglement ! - Éternelles clartés !

Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort !

Un bonheur assuré, sans mesure et sans fin

Mais cette amour si ferme et si bien méritée

Voilà jusqu'à quel point vous charment leurs mensonges [des chrétiens] !

Seul vous vous haïssez, lorsque chacun vous aime

Ne feignez qu'un moment, laissez partir Sévère, Et donnez lieu d'agir aux bontés de mon père