Citations sur ii 2

Auguste [par sa variété] s'est faict lascher entier et indecis aux plus hardis juges

Je crois des hommes plus malayséement la constance que toute aultre chose, et rien plus ayséement que l'inconstance

Les quinze luy ont bientost quitté toute la charge, le connoissant incompatible [insociable]

Tel qu'à vagues épandues Marche un fleuve impérieux

Enfin nous voyons nos têtes Hors de l'injure du sort

Craindre de mettre son estat en hazard d'une bataille

Son armée estoit très grosse

Sous Henri, c'est ne voir goutte Que de révoquer en doute Le salut des fleurs de lis

Qui n'eût cru que ses murailles [de Sedan], Que défendait un lion, N'eussent fait des funérailles Plus que n'en fit Ilion ?

....De repudier ainsi, à la vollée, des princesses de bien et d'honneur, foulant leur reputation

Un forcené de l'amour d'une vefve nommée....

Tousjours taschoit le roy venir à fin de Bretagne, car il lui sembloit qu'elle estoit plus aysée à conquerir et de moindre deffence

Tel qu'à vagues épandues Marche un fleuve impérieux, De qui les neiges fondues Rendent le cours furieux

Ung des plus sages chevaliers et plus entendus que je cogneus jamais

Et y en a assez qui ne parlent que après les autres, sans gueres entendre aux matieres

Car il ne cuident pas morir, Ne dedenz la terre porrir ; Mès si feront, Que jà garde ne s'i prendront, Que tel morsel engloutiront [ils avaleront tel morceau], Qui leur nuira, Que la lasse d'ame en ira En enfer

Au contraire celluy qui gaigne devient en reputation et estime

Qui en jugeroit [des hommes] en detail et distinctement, piece à piece, rencontreroit plus souvent à dire vray

Je ne dis pas pour despriser les autres nations, mais ceulx-là ont eu de grandes victoires

Il ne faut pas que tu penses Trouver de l'éternité En ces pompeuses dépenses Qu'invente la vanité

Je défendrai ta mémoire Du trépas injurieux

Si te promets que bien m'estoit advis, Que tout le bien du monde et le deduit N'estoit que dueil

Et que c'est lui dont l'épée, Au sang barbare trempée, Quelque jour apparaissant à la Grèce qui soupire, Fera décroître l'empire De l'infidèle croissant

Arrière, vaines chimères, Soupçons de choses amères, Éloignez-vous de nos coeurs

Le Pô.... dans sa caverne profonde, S'apprête à voir en son onde Choir un autre Phaéthon