Citations sur mis. iv 3

Ne me rompez pas davantage la tête

Que vous savez bien.... ménager pour vous l'excès prodigieux De ce fatal amour né de vos traîtres yeux !

Mon astre me disait ce que j'avais à craindre

Et n'est-il point coupable en ne s'assurant pas à ce qu'on ne dit point qu'après de longs combats ?

S'armer d'un généreux mépris

Mais d'un aveu trompeur voir ma flamme applaudie

C'est me vouloir du bien d'une étrange manière !

Et pouvez-vous le voir [un billet] sans demeurer confuse Du crime dont vers moi son style vous accuse ?

Je vous trouve plaisant d'user d'un tel empire

Et que j'ai cru trouver quelque sincérité Dans les traîtres appas dont je fus enchanté

Jetez-y les yeux, et connaissez vos traits ; Ce billet découvert suffit pour vous confondre

Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage

Et j'ai de sûrs témoins de votre trahison

Oui, je voudrais.... Que vous fussiez réduite en un sort misérable

Osez-vous recourir à ces ruses grossières ?

Ce qu'on ne dit point qu'après de longs combats

Voyons, voyons un peu par quel biais, de quel air Vous voulez soutenir un mensonge si clair

Pourquoi désavouer un billet de ma main ?

Je sais.... Que jamais par la force on n'entra dans un coeur, Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur

Eh ! que me veulent dire et ces soupirs poussés Et ces sombres regards que sur moi vous lancez ?

Avez-vous, dites-moi, perdu le jugement ?

Ciel ! rien de plus cruel peut-il être inventé ?

Tout ce que vous croirez m'est de peu d'importance

Osez-vous recourir à ces ruses grossières ?

Je sais.... Que jamais par la force on n'entra dans un coeur