Citations sur cinna v 1

Je t'ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs

De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu

La moitié de tes gens doit occuper la porte

Prends un siége, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose

Le reste ne vaut pas l'honneur d'être nommé

Au milieu de leur camp tu reçus la naissance

D'un étrange malheur son destin le menace

Tu sais ce qui t'est dû, tu vois que je sais tout

Et l'inclination jamais n'a démenti Le sang qui t'avait fait du contraire parti

Si jusques à ce point son sort [de Rome] est déplorable Que tu sois après moi le plus considérable....

Je te fis après lui mon plus cher confident

Affranchir ton pays d'un pouvoir monarchique ?

Ai-je de bons avis ou de mauvais soupçons ?

Tu te tais maintenant, et gardes le silence

La moitié de tes gens doit occuper la porte ; L'autre moitié te suivre et te prêter main-forte

Si j'ai bien entendu tantôt la politique, Son salut [de Rome] désormais dépend d'un souverain Qui, pour tout conserver, tienne tout en sa main

....Sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose

Ma cour fut ta prison, mes faveurs tes liens

Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours ; D'aucun mot, d'aucun cri n'en interromps le cours

N'attendez pas de moi d'infâmes repentirs

Et l'inclination jamais n'a démenti Ce sang qui t'avait fait du contraire parti

Et mon trépas importe à votre sûreté

Toutes les dignités que tu m'as demandées Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées

Tu t'en souviens, Cinna ; tant d'heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire

Je te donne Émilie.... qu'ont mise si haut mon amour et mes soins Qu'en te couronnant roi je t'aurais donné moins