Citations sur duc de mont.

C'est ici une effusion de mon coeur plutôt qu'un ouvrage et une méditation de mon esprit

Elle le plia avec douceur sous le joug de l'autorité maternelle

Fidèle dans leurs disgrâces [de ses amis], il osa les louer et les servir en des temps où les autres n'osaient presque pas les plaindre

Que la probité pouvait souffrir ces complaisances mutuelles qui, étant devenues volontaires, ne blessent presque plus la bonne foi et maintiennent la paix et la politesse du monde

Nous l'avons vu, frappé de ces murmures importuns qui interrompent les oraisons des fidèles, et troublent dans la maison de Dieu le vénérable silence des saints mystères, se lever avec indignation....

Tantôt il recueillait tous les bienfaits du roi dans son esprit, pour multiplier sa reconnaissance

On lui dit qu'il y avait un art innocent de séparer les pensées d'avec les paroles

Ô Dieu de vérité, vous n'avez pas fait cet esprit pour le mensonge [l'hérésie] ; laissez couler sur lui du sein de votre gloire un de ces rayons pénétrants de votre grâce lumineuse...

Que ne puis-je révéler les secrets de la charité de M. de Montausier ? vous verriez ici l'éducation d'une fille à qui la pauvreté pouvait donner de mauvais conseils....

Une avidité de savoir, une assiduité et, si j'ose le dire, une intempérance de lecture ont été les passions de sa jeunesse

On lui dit mille fois qu'il fallait, pour réussir à la cour, savoir selon les temps ou déguiser ses passions, ou flatter celles des autres

Des contestations et des disputes qu'il avait eues [sur la religion], il était sorti je ne sais quelles clartés passagères....

Ces artifices que les ambitieux appellent le secret de parvenir

Il est nécessaire de donner tout ensemble à un Dauphin les vertus d'un roi et celles d'un particulier

M. de Montausier se régla sur une prudente équité, partageant, avec ses moindres officiers, ses biens par libéralité, et leurs fatigues par constance

M. de Montausier n'a-t-il pas eu, dans la licence de la guerre, une scrupuleuse retenue dans un temps où l'on pardonnait un peu d'avarice, pour entretenir le courage et la bonne humeur des gens de guerre !

Je vis ce visage que la crainte de la mort ne fit point pâlir

Certaines vues d'honneur qui lui faisaient craindre jusqu'aux moindres soupçons de changement [de religion] et d'inconstance

Il suffit de lui faire voir en éloignement [à un jeune prince] le trône où il doit être assis

On lui dit mille fois que la franchise n'était pas une vertu de la cour

Le ciel versa, dans son esprit et dans son coeur [de M. de Montausier] ces principes d'honneur et d'équité....

Il [M. de Montausier] prit une profane nouveauté [le calvinisme] pour la vénérable antiquité de l'Église

On le vit [M. de Montausier] .... charger trois fois les ennemis.... et dresser aux pieds de son général, comme un honorable trophée, trois drapeaux qu'il leur enleva [aux ennemis]

Il [M. de Montausier] n'eut pas besoin de réparer, sur ses vieux ans, les torts qu'il avait faits en sa jeunesse

Rappelez en votre mémoire avec quelle tendre et sensible joie il recueillit ce qu'il avait semé dans l'âme de ce jeune vainqueur [le fils de Louis XIV]