Citations sur duc de mont.

Fidèle dans leurs disgrâces, il osa les louer et les servir [ses amis] en des temps où les autres n'osaient presque pas les plaindre

Elle [la mère de M. de Montausier] ne souffrit pas en lui ces délicatesses qui affaiblissent le tempérament et la vigueur du corps et de l'âme

Il [M. de Montausier] savait qu'une charité tardive, selon les Pères de l'Église, avait plus d'avarice que de piété

Quelque glorieuse que fût la source dont il sortait, l'hérésie des derniers temps l'avait infectée

Dans ces jours de confusion et de trouble où les grâces tombaient sur ceux qui savaient à propos se faire soupçonner ou se faire craindre, on le négligea [M. de Montausier] comme un serviteur qu'on ne pouvait perdre

Certaines vues d'honneur qui lui faisaient craindre [à M. de Montausier] jusqu'aux moindres soupçons de changement et d'inconstance.... étaient autant d'engagements qui le liaient à sa communion

Des contestations qu'il avait eues [M. de Montausier] sur la religion, il en était sorti je ne sais quelles clartés passagères qui avaient laissé quelque trace de lumière dans son esprit

M. de Montausier, montrant les vertus de l'ancienne Rome aux prélats de la nouvelle, fit admirer à cette nation une judicieuse sincérité qui valait mieux que ses subtilités et ses adresses

M. de Montausier racontait que ses pères avaient toujours été fidèles serviteurs des rois leurs maîtres, mais qu'ils n'avaient pas été leurs flatteurs

Que lui manquait-il pour un si glorieux, mais si difficile ministère [gouverneur du Dauphin] ? du savoir ? il avait acquis par ses lectures continuelles des habitudes dans tous les pays et dans tous les siècles

Un amour curieux des livres, une avidité de savoir .... ont été des passions de sa jeunesse

Dans un âge où l'on ne sait pas encore sa religion, il défendait déjà la sienne

C'est [l'esprit] une puissance orgueilleuse qui.... laissant souvent la vérité pour le mensonge, n'ignore que ce qu'il faudrait savoir, et ne sait que ce qu'il faudrait ignorer

L'étude qu'il fit de cette noble et savante antiquité, qu'il regardait comme la source de la raison et de la politesse de nos siècles

Il retenait la noblesse dans l'ordre ; il étouffait les querelles dans leur naissance.... compensant les satisfactions avec les injures

Avec quelle chaleur s'intéressait-il à leurs satisfactions [de ses amis], ou à leurs peines ?

On le vit à la bataille de Cerné charger trois fois les ennemis, couvert de sang et de poussière

Je viens.... vous faire admirer un homme ....qui a sanctifié l'honneur et la probité par les règles et les principes du christianisme

Une sainte frayeur des jugements de Dieu le saisissait ; on voyait sa foi dans ses yeux et dans ses paroles

Elle [Mme de Montausier la mère] réprima [chez son fils] par une sage sévérité les premières vivacités de son esprit et les saillies naturelles d'une fierté encore naissante

Déjà se formaient dans le ciel ces noeuds sacrés qui devaient unir éternellement son coeur à celui de l'incomparable Julie

Sortez de ces retraites où la misère et la honte vous cachent, familles infortunées, et dites-nous par quelles adresses il fit couler jusqu'à vous ses assistances imprévues

Rien n'était plus connu que son équité.... il pouvait instruire sans se rétracter et sans se condamner soi-même

Retiré dans la province de Saintonge, où se formaient déjà des factions, il les arrêta par sa vigilance

Par combien de liens il était retenu [dans le protestantisme] !