Citations sur cinna iii 4

Un coeur vraiment romain

Pour être plus qu'un roi, tu te crois quelque chose !

Mes jours avec les siens [d'Auguste, que je tuerai] se vont précipiter

Mais le coeur d'Émilie est hors de son pouvoir

Pour être plus qu'un roi, tu te crois quelque chose

Et ton esprit crédule ose s'imaginer Qu'Auguste pouvant tout peut aussi me donner

Vos desseins avortés, votre haine trompée

Je suis toujours le même et mon coeur n'est point autre

Sous tes lois me tenant asservie

Quand de toute l'Asie il se fut vu l'arbitre

Une âme généreuse et que la vertu guide

La conjuration s'en allait dissipée

Je vais donc vous déplaire et vous m'allez haïr

Tu me veux de sa main plutôt que de la mienne, Mais ne crois pas qu'ainsi jamais je t'appartienne

N'accuse point mon sort ; c'est toi seul qui l'as fait

Pardonnez-moi, grands dieux, si je me suis trompée, Quand j'ai pensé chérir un neveu de Pompée

Grâces aux dieux, Cinna, ma frayeur était vaine ; Aucun de tes amis ne t'a manqué de foi

Mais n'appréhende pas qu'un autre ainsi m'obtienne ; Vis pour ton cher tyran, tandis que je meurs tienne

D'un faux semblant mon esprit abusé

J'obéis sans réserve à tous vos sentiments

N'accuse point mon sort, c'est toi seul qui l'as fait

Il abaisse à nos pieds l'orgueil des diadèmes

Si nos coeurs avaient mêmes désirs, Je n'aurais pas besoin d'expliquer mes soupirs

Je suis toujours moi-même et mon coeur n'est point autre

Et comme pour toi seul l'amour veut que je vive