Citations sur athal. ii 2

Cette femme superbe entre, le front levé, Et se préparait même à passer les limites De l'enceinte sacrée ouverte aux seuls lévites

Dans un des parvis aux hommes réservé, Cette femme superbe entre le front levé

Quoi donc ! Éliacin a paru devant elle

Après avoir au Dieu qui nourrit les humains De la moisson nouvelle offert les premiers pains

L'enceinte sacrée ouverte aux seuls lévites

Mais que vois-je ? mon fils, quel sujet vous ramène ?

J'ignore si de Dieu l'ange se dévoilant Est venu lui montrer un glaive étincelant

Le peuple s'épouvante et fuit de toutes parts

Un bruit confus s'élève, et du peuple surpris Détourne tout à coup les yeux et les esprits

Dans un des parvis aux hommes réservé, Cette femme superbe entre, le front levé

Mais sa langue en sa bouche à l'instant s'est glacée

Où courez-vous ainsi tout pâle et hors d'haleine ?

J'ignore si de Dieu l'ange se dévoilant Est venu lui montrer un glaive étincelant

Lui [à Dieu] présentait encor entre ses mains sanglantes Des victimes de paix les entrailles fumantes

Et d'une égale horreur nos coeurs étaient frappés

Des hommes formidables et violents me cherchent pour m'ôter la vie, Psaume 53, dans RICHELET Moïse à Pharaon parut moins formidable

Mais les prêtres bientôt nous ont enveloppés ; On nous a fait sortir

Je tremble ; hâtez-vous d'éclaircir votre mère

Un bruit confus s'élève et du peuple surpris Détourne tout à coup les yeux et les esprits

Debout à ses côtés le jeune Éliacin Comme moi le servait en long habit de lin

Viens-tu du Dieu vivant braver la majesté ?

La reine alors sur lui jetant un oeil farouche, Pour blasphémer sans doute ouvrait déjà la bouche

Une femme.... peut-on la nommer sans blasphème ?