Citations sur phed. iii 1

Nourri dans les forêts, il en a la rudesse

De l'austère pudeur les bornes sont passées

Avec quels yeux cruels sa rigueur obstinée Vous laissait à ses pieds peu s'en faut prosternée !

Je t'avouerai de tout

Il instruira ses fils dans l'art de commander

Quoique Scythe et barbare, elle a pourtant aimé

Tes discours trouveront plus d'accès que les miens

Songez qu'une barbare en son sein l'a formé

Et l'espoir malgré moi s'est glissé dans mon coeur

Et mon âme déjà sur mes lèvres errante

Hélas ! de vos malheurs innocente ou coupable

Régner et de l'État embrasser la conduite

Pouvez-vous d'un superbe oublier les mépris ?

Il n'est plus temps : il sait mes ardeurs insensées

Et l'espoir malgré moi s'est glissé dans mon coeur

Il [Hippolyte] a pour tout le sexe une haine fatale

Avec quels yeux cruels sa rigueur obstinée Vous laissait à ses pieds peu s'en faut prosternée !

Lorsque j'ai de mes sens abandonné l'empire

Par combien de détours L'insensible a longtemps éludé mes discours !

De quoi viens-tu flatter mon esprit désolé ?

Mes fureurs au dehors ont osé se répandre

Toi-même rappelant ma force défaillante

Il n'est plus temps ; il sait mes ardeurs insensées ; De l'austère pudeur les bornes sont passées ; J'ai déclaré ma honte aux yeux de mon vainqueur

Oenone, il peut quitter cet orgueil qui te blesse