Citations sur Én. viii

Un roc, séjour chéri des oiseaux de carnage

Cessez donc, en priant, d'offenser ma tendresse ; La prière est un doute, et ce doute me blesse

Sa précoce valeur, son berceau glorieux

Ils [Romulus et Rémus] sucent sans effroi leur nourrice sauvage [une louve]

Voyez là-haut les bois dont la muette horreur Aujourd'hui même encore inspire la terreur

Des têtes au front pâle et de sang dégouttantes à sa porte [de Cacus] homicide étaient toujours pendantes

Tel, dans l'airain brillant où flotte une eau tremblante, Le soleil, variant sa lumière inconstante, Va, vient, monte, descend, et se relève encor

Un long poil tacheté sur son dos étendu, Jadis d'un léopard la superbe parure...

L'Araxe au loin mugit sous un pont qui l'outrage

Cléopâtre elle-même, au milieu des combats, Du sistre égyptien anime ses soldats

Et soudain Tous les pieds des chevaux qu'un même ordre rassemble Vont tombant, remontant et retombant ensemble, Et, d'un essor égal battant le champ poudreux, D'un tourbillon de sable obscurcissent les cieux

Tels, dans l'airain brillant où flotte une eau tremblante, Le soleil..., croise son jeu mobile.... Et des murs aux lambris rapidement promène Des reflets vagabonds la lueur incertaine

Plus loin on voit un cirque et le peuple romain, Des Sabines en pleurs l'involontaire hymen