Citations sur lutr. ii

Brontin.... Sort à l'instant, chargé d'une triple bouteille.... L'odeur d'un jus si doux lui rend le faix moins rude

Quatre boeufs attelés, d'un pas tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent

Je [moi, la Mollesse] croyais.... Que l'Église du moins m'assurait un asile ; Mais en vain j'espérais y régner sans effroi ; Moines, abbés, prieurs, tout s'arme contre moi

Ô toi [nuit], de mon repos compagne aimable et sombre, à de si noirs forfaits prêteras-tu ton ombre ?

Mais enfin rappelant son audace première

Son époux s'en émeut, et son coeur éperdu Entre deux passions demeure suspendu

Brontin.... sort.... chargé d'une triple bouteille D'un vin dont Gilotin, qui savait tout prévoir, Au sortir du conseil eut soin de le pourvoir

Aussitôt de longs clous il prend une poignée

À suivre ce grand chef, l'un et l'autre s'apprête

Les cloches dans les airs de leurs voix argentines Appelaient à grand bruit les chantres à matines

Et le Rhin de ses flots ira grossir la Loire, Avant que tes faveurs sortent de ma mémoire

[Il] a longtemps le teint pâle et le coeur affadi

Où donc est ce grand coeur dont tantôt l'allégresse Semblait du jour trop long accuser la paresse ?

Quoi ? le pardon sonnant te retrouve en ces lieux ?

L'autre [Amour] broie en riant le vermillon des moines

.... au printemps, quand Flore dans les plaines Faisait taire des vents les bruyantes haleines

La Mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée

[Les rois fainéants] Laissaient leur sceptre aux mains ou d'un maire ou d'un comte

La lune, qui du ciel voit leur démarche altière, Retire en leur faveur sa paisible lumière

Et la règle déjà se remet dans Clairvaux

La Mollesse, en pleurant, sur un bras se relève, Ouvre un oeil languissant....

Et la règle déjà se remet dans Clairvaux

J'ai vu dans Saint-Denis la réforme établie

Sa servante Alison la rattrape et la suit

Mais enfin rappelant son audace première