Citations sur lutr. ii

La force l'abandonne ; et sa bouche, trois fois Voulant le rappeler, ne trouve plus de voix

Raffermis ma vertu, qu'ébranlent tes soupirs

Hélas ! qu'est devenu ce temps, cet heureux temps Où les rois s'honoraient du nom de fainéants ?

Tous les jours il m'éveille au bruit de ses exploits

Les rois.... S'endormaient sur le trône, et, me servant sans honte, Laissaient le sceptre aux mains ou d'un maire ou d'un comte

Sur son épaule il charge une lourde cognée

Aborder sans argent un clerc de rapporteur

Cependant cet oiseau qui prône les merveilles, Ce monstre composé de bouches et d'oreilles, La renommée...

Les rois .... Laissaient leur sceptre aux mains ou d'un maire ou d'un comte

Brontin tient un maillet et Boirude un marteau

Quatre boeufs attelés, d'un pas tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent

Chargé d'une triple bouteille D'un vin.... L'odeur d'un jus si doux lui rend le faix moins rude

Quatre boeufs attelés d'un pas tranquille et lent Promenaient dans Paris le monarque indolent

Rien ne peut arrêter sa vigilante audace : L'été n'a point de feux ; l'hiver n'a point de glace

Les plaisirs nonchalants folâtrent à l'entour

Je me fatiguerais à te tracer le cours Des outrages cruels qu'il me fait tous les jours

Son amante effarée Demeure le teint pâle....

Elle accourt l'oeil en feu, la tête échevelée

Si mon coeur de tout temps facile à tes désirs, N'a jamais d'un moment différé tes plaisirs

Le souper hors du choeur chasse les chapelains

Cesse donc à mes yeux d'étaler ur vain titre

Et deux fois de sa main le buis [peigne] tombe en morceaux

Mais d'un bouge prochain accourant à ce bruit....

Quatre boeufs attelés, d'un pas tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent