Citations sur phed. ii 2

Athène par mon père accrue et protégée

Austère tutelle

Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune

.... Un sceptre que jadis vos aïeux ont reçu De ce fameux mortel que la terre a conçu ; L'adoption le mit entre les mains d'Égée

Je crains, je crains qu'un songe ne m'abuse

Et je me vois réduit à chercher dans vos yeux une mort qui me fuit

Et ne rejetez pas des voeux mal exprimés Qu'Hippolyte sans vous n'aurait jamais formés

La Grèce me reproche une mère étrangère

D'un coeur qui s'offre à vous quel farouche entretien ! Quel étrange captif pour un si beau lien !

Madame, j'ai sur lui de véritables droits, Que je saurais sauver du caprice des lois

Seigneur, c'est me ranger plus que vous ne pensez Sous ces austères lois dont vous me dispensez

[Moi] Qui, des faibles mortels déplorant les naufrages, Pensais toujours du bord contempler les orages

De tout ce que j'entends étonnée et confuse, Je crains presque, je crains qu'un songe ne m'abuse

Mais si pour concurrent je n'avais que mon frère

Un sceptre que jadis vos pères ont reçu De ce fameux mortel que la terre a conçu

Asservi maintenant sous la commune loi

Modérez des bontés dont l'excès m'embarrasse

Du choix d'un successeur Athènes incertaine Parle de vous

Assez dans ces sillons votre sang englouti A fait fumer le champ dont il était sorti

Je me suis engagé trop avant, Je vois que la raison cède à la violence [de la passion]

Par quel trouble me vois-je emporté loin de moi ?

Vous voyez devant vous un prince déplorable....

Un moment a vaincu mon audace imprudente ; Cette âme si superbe est enfin dépendante

Ai-je pu résister au charme décevant....

Mais l'offrande à mes yeux en doit être plus chère