Citations sur brit. iii 7

De quel trouble un regard pouvait me préserver !

Vous voulez que ma fuite assure vos désirs

Je ne murmure point qu'une amitié commune Se range du parti que flatte la fortune

Je me suis échappée Tandis qu'à l'arrêter sa mère est occupée

Je ne murmure pas qu'une amitié commune Se range du parti que flatte la fortune

Animés du courroux qu'allume l'injustice

Je trouvais mes regards trop pleins de ma douleur

Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime, De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même, Lorsque par un regard on peut le consoler !

Je craignais mon amour vainement renfermé ; Enfin j'aurais voulu n'avoir jamais aimé

Quand pourrai-je à vos pieds expier ce reproche ?

Inquiète, troublée, Je ne me sentais pas assez dissimulée ; De mon front effrayé je craignais la pâleur

Ah ! vous deviez du moins plus longtemps disputer

Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime.... Lorsque par un regard on peut le consoler....

Je ne murmure point qu'une amitié commune Se range du parti que flatte la fortune

Il n'est que trop instruit de mon coeur et du vôtre

L'amour est-il muet, ou n'a-t-il qu'un langage ?

J'ai vu sur ma ruine élever l'injustice

Pour moi, quelque péril qui me puisse accabler, Sa seule inimitié [de Junie] peut me faire trembler

Dans un temps plus heureux, ma juste impatience Vous ferait repentir de votre défiance

Prêt à faire sur vous éclater la vengeance D'un geste confident de notre intelligence

Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime, De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même !

J'ai vu sur ma ruine élever l'injustice

Mon coeur plus à loisir vous éclaircira mieux

Je me suis échappée, Tandis qu'à l'arrêter sa mère est occupée

Mais que, de ces grandeurs comme un autre occupée, Vous m'en ayez paru si longtemps détrompée