Citations sur henr. vii

Le Temps, d'une aile prompte et d'un vol insensible, Fuit et revient sans cesse à ce palais terrible [des Destins]

Tous deux haïs du peuple, et tous deux admirés ; Enfin, par leurs efforts ou par leur industrie, Utiles à leurs rois, cruels à la patrie

Ces astres asservis à la loi qui les presse, S'attirent dans leur course et s'évitent sans cesse

De lui [soleil] partent sans fin des torrents de lumière

À ta faible raison garde-toi de te rendre ; Dieu t'a fait pour l'aimer, et non pour le comprendre

[Louis XIV] Trop fier dans ses succès, mais ferme en ses traverses

A travers mille feux je vois Condé paraître, Tour à tour la terreur et l'appui de son maître

Les Songes voltigeants fuyaient avec les ombres

Par delà tous les cieux le Dieu des cieux réside

Au delà de leurs cours [des astres], et loin dans cet espace, Où la matière nage et que Dieu seul embrasse, Sont des soleils sans nombre et des mondes sans fin

Henri voit ces beaux lieux, et soudain à leur vue Sent couler dans son âme une joie inconnue

La tendre hypocrisie, aux yeux pleins de douceur, Le ciel est dans ses yeux, l'enfer est dans son coeur

Par delà tous ces cieux le dieu des cieux réside

Richelieu, Mazarin, ministres immortels, ....Marcheront à grands pas au pouvoir despotique

[Les bienheureux].... goûtent, dans les feux d'une éternelle ardeur, Des plaisirs sans regrets, du repos sans langueur

Sur un autel de fer un livre inexplicable Contient de l'avenir l'histoire irrévocable

Dieu t'a fait pour l'aimer, et non pour le comprendre ; Invisible à tes yeux, qu'il règne dans ton coeur

Ses regards inspiraient le respect et la crainte

Les pâles habitants de ces froides contrées, Qu'assiégent de glaçons les mers hyperborées

Vauban, sur un rempart, un compas à la main, Rit du bruit impuissant de cent foudres d'airain

Vos inutiles jours filés par la mollesse

Il [Dieu] ne sait point punir des moments de faiblesse

Facile et non pas faible, ardent, plein de génie, Trop ami des plaisirs, et trop des nouveautés

Au pied du trône même une voix s'entendit

Le sage Louis XII, au milieu de ces rois, S'élève comme un cèdre, et leur donne des lois