Citations sur phed. iii 3

Jamais crainte ne fut plus juste que la vôtre

Vous-même en expirant appuyiez ses discours

Thésée, aigri par mes avis, Bornera sa vengeance à l'exil de son fils

Je verrai le témoin de ma flamme adultère, Observer de quel front j'ose aborder son père

Il me semble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la parole, et, prêts à m'accuser, Attendent mon époux pour le désabuser

Son épée en vos mains heureusement laissée

.... Ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix....

Je verrai le témoin de ma flamme adultère Observer de quel front j'ose aborder son père

Je sais mes perfidies, Énone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais

C'en est fait : on dira que Phèdre trop coupable De son époux trahi fuit l'aspect redoutable

Jusques au ciel mille cris élancés

Je le vois comme un monstre effroyable à mes yeux

Dans ses yeux insolents je vois ma perte écrite

Je mourais ce matin digne d'être pleurée

Ah ! plutôt que du ciel la flamme me dévore !

Il me semble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la parole, et, prêts à m'accuser, Attendent mon époux pour le désabuser

Pourquoi contre vous-même allez-vous déposer ?

Vous le craignez ; osez l'accuser la première Du crime dont il peut vous charger aujourd'hui ; Qui vous démentira ? tout parle contre lui

De l'austère pudeur les bornes sont passées