Citations sur phedre

La douleur vertueuse De Phèdre malgré soi perfide, incestueuse

Virgile ne place pas Phèdre aux enfers, mais dans ces bocages de myrtes où vont errant ces amantes qui même dans la mort n'ont pas perdu leurs soucis

L'illustre auteur de Phèdre avait assez d'épigrammes satiriques à se reprocher, pour qu'on doive se faire un scrupule de lui imputer en ce genre des péchés qu'il n'a pas commis

Une grosse Aricie [l'Aricie de la Phèdre de Racine], au cuir rouge, aux crins blonds, N'est là que pour montrer deux énormes tetons, Que malgré sa froideur Hippolyte idolâtre

On ne trouvera pas ici l'élégance et l'extrême brèveté qui rendent Phèdre recommandable

Cette règle [ne mettre dans les fables que des animaux] est moins de nécessité que de bienséance, puisque ni Ésope ni Phèdre ni aucun des fabulistes ne l'a gardée

Qu'en un lâche silence Phèdre ensevelirait ta brutale insolence

Votre frère l'emporte et Phèdre a le dessus

Traître, tu prétendais qu'en un lâche silence Phèdre ensevelirait ta brutale insolence

Traître ! tu prétendais qu'en un lâche silence Phèdre ensevelirait ta brutale insolence ?

C'en est fait : on dira que Phèdre trop coupable De son époux trahi fuit l'aspect redoutable

Je vois de tes froideurs le principe odieux : Phèdre seule charmait tes impudiques yeux

Et, fixant de ses voeux l'inconstance fatale, Phèdre depuis longtemps ne craint plus de rivale

Traître, tu prétendais qu'en un lâche silence Phèdre ensevelirait ta brutale insolence

Ariane aux rochers contant ses injustices [de Thésée], Phèdre enlevée enfin sous de meilleurs auspices

Presse, pleure, gémis, peins-lui Phèdre mourante

Que Phèdre explique enfin le trouble où je la vois

Oenone : Hippolyte ? grands dieux ! - Phèdre : C'est toi qui l'as nommé

Cependant Phèdre sort d'une mère.... Phèdre est d'un sang, seigneur, vous le savez trop bien, De toutes ces horreurs plus rempli que le mien

Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendue

D'un amour criminel Phèdre accuse Hippolyte

Je sais de science certaine qu'on accusa Phèdre d'être janséniste ; comment, disaient les ennemis de l'auteur, sera-t-il permis de débiter à une nation chrétienne ces maximes diaboliques : Vous aimez, on ne peut vaincre sa destinée, Par un charme fatal vous êtes entraînée ?

Ce serait un pléonasme, une redondance oiseuse dans une étrangère qui raconterait les amours de Phèdre ; mais c'est Phèdre amoureuse et honteuse de sa passion

Il [Racine] était bien pardonnable d'être un peu fâché contre ceux qui envoyaient leurs laquais battre des mains à la Phèdre de Pradon, et qui retenaient les loges à la Phèdre de Racine, pour les laisser vides et pour faire accroire qu'elle était tombée

C'est pourtant ce qu'Aricie ose dire dans le sujet tragique de Phèdre ; mais elle le dit dans des vers si séducteurs, qu'on lui pardonne ces sentiments d'une coquette de comédie