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Poëte, prends ton luth ; c'est moi [la Muse], ton immortelle, Qui t'ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux
A. DE MUSSET
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Est-ce toi dont la voix m'appelle, Ô ma pauvre muse ! est-ce toi ? Ô ma fleur, ô mon immortelle, Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi
A. DE MUSSET
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Chanterons-nous l'espoir, la tristesse ou la joie ? Tremperons-nous de sang les bataillons d'acier ?
A. DE MUSSET
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Poëte, prends ton luth ; la nuit, sur la pelouse, Balance le zéphyr dans son voile odorant
A. DE MUSSET
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.... dans les eaux où le cygne se mire
A. DE MUSSET
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