Citations sur a. de musset

Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir

Qui de nous, Lamartine, et de notre jeunesse Ne sait par coeur ce chant, des amants adoré, Qu'un soir, au bord d'un lac, tu nous as soupiré ?

Ils prêchent et courent, et vont semaillant je ne sais quoi que le vent emporte

Les morts dorment en paix dans le sein de la terre : Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints

Comme il fait noir dans la vallée ! J'ai cru qu'une forme voilée Flottait là-bas sur la forêt

Aimerais-tu les fleurs, les prés et la verdure, Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux ?

Il secouait sous son manteau Un haillon de pourpre en lambeau, Sur sa tête un myrte stérile

Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur

Créature d'un jour qui t'agites une heure, De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ? Ton âme t'inquiète, et tu crois qu'elle pleure : Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir

D'un siècle sans espoir naît un siècle sans crainte

.... Sur la création Hercule promenait l'éternelle justice, Sous son manteau sanglant taillé dans un lion

C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i

Partout où, le long des chemins, J'ai posé mon front dans mes mains, Et sangloté comme une femme...

Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire ; Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir Qui me ressemblait comme un frère

Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire ; Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère

L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains ?

À défaut de regret, qui ne l'a respecté [le duc d'Orléans, mort en 1842] ? Faites parler la foule, et la haine et l'envie : Ni tache sur son front, ni faute dans sa vie ; Nul n'a laissé plus pur le nom qu'il a porté

Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleurs ?... Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit ?

Est-ce toi dont la voix m'appelle, Ô ma pauvre muse ! est-ce toi ? Ô ma fleur, ô mon immortelle, Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi

N'est-ce pas qu'il est pur le sommeil de l'enfance ?

D'une voix plus modeste, au hasard inspirée, Nous, comme le grillon, chantons au coin du feu

Poëte, prends ton luth ; c'est moi, ton immortelle, Qui t'ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux

La littérature portait dans son sein une bâtardise encore sommeillante

Claudio : Tu m'iras chercher ce soir le spadassin que je t'ai dit. - Tibia : Pourquoi faire ? - Claudio : Je crois que Marianne a des amants.... Je puis poster un homme derrière la poterne, et me débarrasser du premier qui entrera

L'un, comme Caldéron et comme Mérimée, Incruste un plomb brûlant sur la réalité