Citations sur a. de musset

Comme il fait noir dans la vallée ! J'ai cru qu'une forme voilée Flottait là-bas sur la forêt

Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ?

[la tombe] Où pour l'éternité l'on croise les deux bras, Et dont les endormis ne se réveillent pas

Puis le coeur s'aperçoit qu'il est devenu vieux, Et l'effet qui s'en va nous découvre les causes

Larmes du coeur, par le coeur dévorées, Et que les yeux qui les avaient pleurées Ne reconnaîtront plus demain

Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière ; J'aime son feuillage éploré ; La pâleur m'en est douce et chère

Quiconque aima jamais porte une cicatrice ; Chacun l'a dans le sein, toujours prête à s'ouvrir ; Chacun la garde en soi, cher et secret supplice, Et mieux il est frappé, moins il en veut guérir

Tout mon coeur te bénit, bonté consolatrice ; Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir

L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains ?

Aimerais-tu les fleurs, les prés et la verdure, Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux ?

Je hais comme la mort l'état de plagiaire

Partout où, le long des chemins, J'ai posé mon front dans mes mains, Et sangloté comme une femme...

Claudio : Tu m'iras chercher ce soir le spadassin que je t'ai dit. - Tibia : Pourquoi faire ? - Claudio : Je crois que Marianne a des amants.... Je puis poster un homme derrière la poterne, et me débarrasser du premier qui entrera

Chanterons-nous l'espoir, la tristesse ou la joie ? Tremperons-nous de sang les bataillons d'acier ?

La valse d'un coup d'aile a détrôné la danse

D'un siècle sans espoir naît un siècle sans crainte

C'était dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i

Il est plus rationnel de penser que.... Autrefois, par exemple, on disait tout bêtement : Voilà une idée raisonnable ; maintenant on dit bien plus dignement : Voilà une déduction rationnelle

Et jamais fils d'Adam, sous la sainte lumière, N'a de l'est au couchant promené sur la terre Un plus large mépris des peuples et des rois

Dans la création le hasard m'a jeté ; Heureux ou malheureux, je suis né d'une femme, Et je ne puis m'enfuir hors de l'humanité

En cet instant, au fond de ce canal obscur, brilla la scie d'une gondole

Rien que pour toucher sa mantille, De par tous les saints de Castille, On se ferait rompre les os

La rose, vierge encor, se referme jalouse Sur le frelon nacré qu'elle enivre en mourant

N'est-ce pas qu'il est pur le sommeil de l'enfance ?

Que ce Dieu qui m'entend me garde d'un blasphème ! Mais je ne comprends rien à ce lâche destin [la mort du duc d'Orléans] Qui va sur le pavé briser un diadème, Parce qu'un postillon n'a pas sa guide en main