Citations sur lett. 74

Nos ennemis sont à quinze lieues de Paris, et les siens [du cardinal de Richelieu] sont dedans ; il a tous les jours avis que l'on y fait des pratiques pour le perdre

Son adresse et ses pratiques [de Richelieu] nous firent avoir tout d'un coup une armée de quarante mille hommes dans le coeur de l'Allemagne, avec un chef qui avait toutes les qualités qu'il faut pour faire un changement dans un État

Lorsqu'ils apprendront que, du temps de son ministère [de Richelieu], les Anglais ont été battus et chassés, Pignerol conquis, Casal secouru, toute la Lorraine jointe à cette couronne, la plus grande partie de l'Alsace mise sous notre pouvoir....

Ces peuples si braves et si belliqueux, et que vous dites qui sont nés pour commander à tous les autres, fuient devant une armée qu'ils disaient être composée de nos cochers et de nos laquais

[Nos descendants] l'estimeront-ils moins [le cardinal de Richelieu], à cause que, de son temps, les rentes sur l'hôtel de ville se seront payées un peu plus tard ?

Tant que personne ne leur résiste [aux Espagnols qui avaient pris Corbie], ils tiennent courageusement la campagne, ils tuent nos paysans et brûlent nos villages

Après vous avoir vu triompher des victoires de nos ennemis, je suis bien aise de vous mander que nous avons pris Corbie

Quand on se résolut de l'attaquer par force [Corbie prise par les Espagnols], alors il n'y eut personne qui ne criât.... les autres disaient qu'on avait peur que nos soldats ne mourussent pas assez tôt de misère et de faim, et que l'on les voulait noyer dans leurs propres tranchées

Ceux qui viendront après nous liront en notre histoire que le cardinal de Richelieu a démoli la Rochelle et abattu l'hérésie, et que par un seul traité, comme par un coup de rets, il a pris trente ou quarante de ses villes pour une fois

Je suis bien aise de vous mander que nous avons repris Corbie sur les ennemis

Il se forme de cela une armée de vingt-cinq mille chevaux, de quinze mille hommes de pied, et de quarante canons ; cette nuée grosse de foudres et d'éclairs vient fondre sur la Picardie

Tout est en feu jusque sur les bords de la rivière de l'Oise ; nous pouvons voir de nos faubourgs [de Paris] la fumée des villages qu'ils [les ennemis] nous brûlent

Si l'on doit regarder les États comme immortels, y considérer les commodités à venir comme présentes....

Alors la puissance du royaume n'était point divertie ailleurs ; toutes nos forces furent jointes ensemble pour cet effet [le siége d'Amiens], et toute la France se trouva devant une place

Quand ils apprendront que, du temps de son ministère, les Anglais ont été battus et chassés, Pignerol conquis, toute la Lorraine jointe à cette couronne, la plus grande partie de l'Alsace mise sous notre pouvoir

Ils ravagent tout ce qui est entre la Somme et l'Oise, et, tant que personne ne leur résiste, ils tiennent courageusement la campagne, ils tuent nos paysans et brûlent nos villages

Ces peuples si belliqueux et que vous dites qui sont nés pour commander à tous les autres, fuient devant une armée qu'ils disaient être composée de nos cochers et de nos laquais

Ces peuples si braves et si belliqueux, et que vous dites qui sont nés pour commander à tous les autres, fuient devant une armée qu'ils disaient être composée de nos cochers et de nos laquais

Je n'ai pas cette basse malignité de haïr un homme à cause qu'il est au-dessus des autres

La longueur du siége en faisait attendre une mauvaise issue

Qu'ils ne se seraient pas engagés légèrement au siége d'une place sur laquelle toute la chrétienté avait les yeux

Durant cette tempête, n'a-t-il pas [le cardinal de Richelieu] tenu le gouvernail d'une main et la boussole de l'autre ?

S'ils avaient pris encore dix autres de nos places avec un pareil succès [c'est-à-dire en les reperdant après les avoir fortifiées], notre frontière en serait en meilleur état, et ils l'auraient mieux fortifiée que ceux qui jusques ici en ont eu la commission

Il se forme de cela une armée de vingt-cinq mille chevaux, de quinze mille hommes de pied, et de quarante canons

Quand les troupes que nous avions ici levées prirent la route de Picardie, ils disaient que c'étaient des victimes que l'on allait immoler à nos ennemis ; que cette armée se fondrait aux premières pluies, et que ces soldats, qui n'étaient point aguerris, fuiraient au premier aspect des troupes espagnoles