Citations sur heracl. i 1

Et les aversions entre eux deux mutuelles Les font d'intelligence à se montrer rebelles

Mille et mille douceurs y semblent attachées [à la couronne] Qui ne sont qu'un amas d'amertumes cachées

Et le peuple amoureux de tout ce qui me nuit....

Le lâche ! il vous flattait lorsqu'il tremblait dans l'âme

Mille et mille douceurs y semblent attachées, Qui ne sont qu'un amas d'amertumes cachées

La violence est juste où la douceur est vaine

Sa mère, que longtemps je voulus épargner.... L'a de la sorte instruite ; et ce que je vois suivre Me punit bien du trop que je la laissai vivre

Juge par là combien ce conte est ridicule. - Tout ridicule, il plaît, et le peuple est crédule

Quand vous fîtes périr Maurice et sa famille, Il vous en plut, seigneur, réserver une fille

Hélas ! de quoi me sert ce dessein salutaire, Si pour en voir l'effet tout me devient contraire ?

Avant que d'y périr, s'il faut qu'il y périsse, Qu'il vous laisse un neveu qui le soit de Maurice

Et n'eût été Léonce, en la dernière guerre, Ce dessein avec lui serait tombé par terre

Mais sais-tu sous quel nom ce fâcheux bruit s'excite ?

La plus belle couronne N'a que de faux brillants dont l'éclat l'environne

Non, il ne courra plus après l'ombre du frère, S'il voit monter la soeur sur le trône du père

Jugez par là combien ce conte est ridicule

Et depuis quatre lustres Mon trône n'est fondé que sur des morts illustres

Et celui dont le ciel pour un sceptre fait choix, Jusqu'à ce qu'il le porte, en ignore le poids

Au premier imposteur.... Qui.... Voudra servir d'idole à son zèle charmé

Le souvenir des siens, l'orgueil de sa naissance L'emporte à tous moments à braver ma puissance

Le prince au champ de Mars, Chaque jour, chaque instant, s'offre à mille hasards

On en fait revivre un au bout de vingt années....