Citations sur iphig. i 1

Mais qui peut dans sa course arrêter ce torrent [Achille] ?

Et juge s'il est temps, ami, que je repose

Tandis que vous vivrez, le sort, qui toujours change, Ne vous a point promis un bonheur sans mélange

Ma fille.... ce nom seul, dont les droits sont si saints

Vous armez contre Troie une puissance vaine, Si, dans un sacrifice auguste et solennel, Une fille du sang d'Hélène De Diane en ces lieux n'ensanglante l'autel

Ceux mêmes dont ma gloire aigrit l'ambition, Réveilleront leur brigue et leur prétention

Les dieux toutes les nuits.... Me venaient reprocher ma pitié sacrilége

Achille, à qui le ciel promet tant de miracles, Recherche votre fille, et d'un hymen si beau Veut dans Troie embrasée allumer le flambeau

Je condamnai les dieux, et, sans plus rien ouïr, Fis voeu, sur leurs autels, de leur désobéir

Oui, c'est Agamemnon, c'est ton roi qui t'éveille

Heureux qui satisfait de son humble fortune, Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l'état obscur où les dieux l'ont caché !

Et ce vainqueur, suivant de près sa renommée, Hier avec la nuit arriva dans l'armée

Les vents nous auraient-ils exaucés cette nuit ?

Oui, c'est Agamemnon, c'est ton roi qui t'éveille

Mais tout dort et l'armée et les vents et Neptune

Mais que sert d'affecter un superbe discours ?

Achille va combattre et triomphe en courant

Ma fille qui s'approche et court à son trépas

Je voulais sur-le-champ congédier l'armée

Je condamnai les dieux ; et, sans plus rien ouïr, Fis voeu sur leurs autels de leur désobéir

Les dieux à vos désirs toujours si complaisants

Si ma fille une fois met le pied dans l'Aulide, Elle est morte : Calchas, qui l'attend en ces lieux, Fera taire nos pleurs....

Achille, à qui le ciel promet tant de miracles

Les dieux, à vos désirs toujours si complaisants, Vous font-ils méconnaître et haïr leurs présents ?

Quel important besoin Vous a fait devancer l'aurore de si loin ?