Citations sur iphig. i 1

Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillait de mon coeur l'orgueilleuse faiblesse

Et cette guerre, Arcas, selon toute apparence, Aurait dû plus longtemps prolonger son absence [d'Achille]

J'écrivis en Argos, ....Que ce guerrier, pressé de partir avec nous, Voulait revoir ma fille, et partir son époux

Et présentant la foudre à mon esprit confus, Le bras déjà levé, [les dieux] menaçaient mes refus

Dès qu'un léger sommeil suspendait mes ennuis

Le vent qui nous flattait nous laissa dans le port

Heureux qui, satisfait de son humble fortune, Libre du joug superbe où je suis attaché

Je plains mille vertus, une amour mutuelle

Ma fille.... Peut-être s'applaudit des bontés de son père

Nos vaisseaux par les vents semblaient être appelés

Ceux même dont ma gloire aigrit l'ambition

Je plains mille vertus, une amour mutuelle, Sa piété pour moi, ma tendresse pour elle

Je leur écris qu'Achille a changé de pensée

Ulysse, en apparence approuvant mes discours, De ce premier torrent laissa passer le cours

Je demeurai sans voix, et n'en repris l'usage Que par mille sanglots qui se firent passage

Votre Oreste au berceau va-t-il finir sa vie ?

Viens, reconnais la voix qui frappe ton oreille

Je condamnai les dieux, et, sans plus rien ouïr, Fis voeu, sur leurs autels, de leur désobéir

Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit ? Les vents nous auraient-ils exaucés cette nuit ?

Je demeurai sans voix, et n'en repris l'usage Que par mille sanglots qui se firent passage

Achille va combattre et triomphe en courant

Ma fille qui s'approche et court à son trépas

.... Quels malheurs dans ce billet tracés Vous arrachent, seigneur, les pleurs que vous versez ?

Mais tout dort, et l'armée, et les vents, et Neptune

Ulysse, en apparence, approuvant mes discours, De ce premier torrent laissa passer le cours