Citations sur anach. ch. 7

Il [Platon] regardait la promenade comme plus utile à la santé que les exercices violents du gymnase

Une loi de Solon, qui, pour perpétuer les biens dans les familles, avait réglé que les filles uniques épouseraient leurs plus proches parents

Pendant la paix, il cultive un petit champ qui suffirait à peine aux besoins de l'homme le plus modéré dans ses désirs, et qui procure à Phocion un superflu dont il soulage les besoins des autres

Il [Socrate] était né violent ; il est à présent le plus doux et le plus patient des hommes

L'éloquence d'Iphicrate est pompeuse et vaine, celle de Timothée plus simple et plus persuasive

Ses intentions n'échappèrent point à Socrate, qui lui dit un jour : Antisthène, j'aperçois votre vanité à travers les trous de votre manteau

De grands talents, de grandes vertus, de grands efforts n'en feront [de Diogène] qu'un homme singulier ; et je souscrirai toujours au jugement de Platon, qui a dit de lui : c'est Socrate en délire

C'est Phocion, me dit-il ; et ce nom doit à jamais réveiller dans votre esprit l'idée de la probité même ; sa naissance est obscure ; mais son âme est infiniment élevée

Il [Démosthène] fréquente l'école d'Isée plutôt que celle d'Isocrate, parce que l'éloquence du premier lui paraît plus nerveuse que celle du second

Apollodore me dit : il est fils d'un cordonnier, et gendre de Cotys, roi de Thrace ; il s'appelle Iphicrate [général athénien]