Citations sur phed. iv 2

Et jamais on n'a vu la timide innocence Passer subitement à l'extrême licence

Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés

Avare du secours que j'attends de tes soins

Aricie à ses lois tient mes voeux asservis

Va chercher des amis dont l'estime funeste Honore l'adultère, applaudisse à l'inceste

Il fallait, en fuyant, ne pas abandonner Le fer qui dans ses mains aide à te condamner

D'un amour criminel Phèdre accuse Hippolyte

Il fallait en fuyant ne pas abandonner Le fer qui dans ses mains sert à te condamner

J'abandonne ce traître à toute ta colère

Fusses-tu par de là les colonnes d'Alcide, Je me croirais encor trop voisin d'un perfide

Un jour seul ne fait point d'un mortel vertueux Un perfide assassin, un lâche incestueux

Quoi ! ta rage à mes yeux perd toute retenue

Quel temps à mon exil, quel lieu prescrivez-vous ?

Étouffe dans son sang ses désirs effrontés

Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon coeur

Va chercher des amis dont l'estime funeste Honore l'adultère, applaudisse à l'inceste

Ah ! Que ton impudence excite mon courroux !

....L'artifice est grossier, Tu te feins criminel pour te justifier

Cesse, cesse et m'épargne un importun discours

Traître, tu prétendais qu'en un lâche silence Phèdre ensevelirait ta brutale insolence

J'abandonne ce traître à toute ta colère ; Étouffe dans son sang ses désirs effrontés

Prends garde que jamais l'astre qui nous éclaire....

Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés

.... et si tu ne veux qu'un châtiment soudain T'ajoute aux scélérats qu'a punis cette main....

Et ne devrait-on pas à des signes certains Reconnaître le coeur des perfides humains ?