Citations sur fabl. i 22

Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau

Les vents me sont moins qu'à vous [chêne] redoutables ; Je [le roseau] plie et ne romps pas

Un roitelet pour vous [roseau] est un pesant fardeau

Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie et ne romps pas

Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr

Votre compassion.... Part d'un bon naturel

Tout vous est aquilon [à vous roseau] ; tout me semble zéphyr [à moi chêne]

Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts

Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts

Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci

Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables [des tempêtes] Résisté sans courber le dos

Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs

Vous avez jusqu'ici.... Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin

Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci

Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature

Mais vous [roseau] naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent

Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête

L'effort de l'eau rompit la digue.... Mon front, au Caucase pareil,.... Brave l'effort de la tempête

Le vent redouble ses efforts Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts

Je vous défendrais de l'orage

Cependant que mon front au Caucase pareil Brave l'effort de la tempête

Cependant que mon front au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête