Citations sur le xviiie siecle.

D'abord comme un prodige on le prône partout

Scandalisant Paris de ses vieilles tendresses, Arcas, sultan goutteux, veut avoir vingt maîtresses

....La chute des arts suit la perte des moeurs

Orgon à prix d'argent veut anoblir sa race

Pour moi, j'y goûte fort [dans la comédie du XVIIIe siècle], car j'aime la nature, Ces héros villageois, beaux esprits sous la bure

Saint-Lambert, noble auteur, dont la muse pédante Fait des vers fort vantés par Voltaire, qu'il vante

Vous ne lisez donc pas le Mercure de France ? Il cite au moins par mois un trait de bienfaisance

Zélis, qui, par bon ton, à la philosophie Joint tous les goûts divers, tous les amusements, Rit avec nos penseurs, pense avec ses amants

Eh ! quel temps fut jamais en vices plus fertile ? Quel siècle d'ignorance, en beaux faits plus stérile, Que cet âge nommé siècle de la raison ?

[Dans la tragédie du XVIIIe siècle] Pour expirer en forme, un roi par bienséance Doit exhaler son âme avec une sentence

Scandalisant Paris de ses vieilles tendresses, Arcas, sultan goutteux, veut avoir vingt maîtresses

D'abord, de l'univers réformateur discret, Il semait ses écrits à l'ombre du secret

Et de son plein savoir, si je réplique un mot, Pour prouver que j'ai tort, il me déclare un sot

Son front luit, étoilé de mille diamants

La nature, le vrai, de nos livres bannis, Un désir forcené d'inventer et d'instruire, D'ignorants écrivains, jamais las de produire

De là sur l'Hélicon deux partis opposés Règnent, et l'un par l'autre à l'envi déprisés

Des brigues, des partis l'un à l'autre odieux, Le Parnasse idolâtre adorant de faux dieux