Citations sur athal. iii 7

Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ?

Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos coeurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin

Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide

Dieu de Sion rappelle, Rappelle en sa faveur tes antiques bontés

Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords

De ses parvis sacrés [du temple] j'ai deux fois fait le tour

Tout a fui, tous se sont séparés sans retour, Misérable troupeau qu'a dispersé la crainte

Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos coeurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin

Et les siècles obscurs devant moi se découvrent

Jérusalem renaît plus brillante et plus belle

Le Seigneur a détruit la reine des cités [Jérusalem]

Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes !

Dieu de Sion, rappelle, Rappelle en sa faveur tes antiques bontés

Du tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler

Voilà donc quels vengeurs s'arment pour ta querelle, Des prêtres, des enfants, ô Sagesse éternelle !

Avec interrogation, en quel lieu, en quel endroit ? Où menez-vous ces enfants et ces femmes ?

Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ?

Et les siècles obscurs devant moi se découvrent

Tout profane exercice est banni de son temple

En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée

Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ?

Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ?

Les peuples à l'envi marchent à ta lumière [de Jérusalem]

Qui changera mes yeux en deux sources de larmes Pour pleurer ton malheur ?

Peuple lâche en effet et né pour l'esclavage, Hardi contre Dieu seul !