Citations sur cinna iv 4

Essayez sur Cinna ce que peut la clémence

Après un long orage il faut trouver un port ; Et je n'en vois que deux : le repos ou la mort

Je ne vous quitte point, Seigneur, que mon amour n'ait obtenu ce point

Donnez moins de croyance à votre passion

Et je veux bien périr comme vous l'ordonnez, Et dans la même assiette où vous me retenez

C'est l'amour des grandeurs qui vous rend importune

Ayez moins de faiblesse ou moins d'ambition

Et dans les plus bas rangs les noms les plus abjects Ont voulu s'ennoblir par de si hauts projets

La main qui me tue Rend sous mes déplaisirs ma constance abattue

Et la seule pensée [de conspirer] est un crime d'État

Et ceux que vos rigueurs ne font qu'effaroucher, Peut-être à vos bontés se laisseront toucher

On parle d'eaux, de Tibre et l'on se tait du reste

Je ne vous quitte point, Seigneur, que mon amour n'ait obtenu ce point

Je sais leur divers ordre [des vertus], et de quelle nature Sont les devoirs d'un prince en cette conjoncture

J'ai trop par vos avis consulté là-dessus ; Ne m'en parlez jamais, je ne consulte plus

Hélas ! de quel conseil est capable mon âme ?

Je sais leur divers ordre, et de quelle nature Sont les devoirs d'un prince en cette conjoncture

La clémence est la plus belle marque Qui fasse à l'univers connaître un vrai monarque

Par les peines d'un autre aucun ne s'intimide

Votre sévérité, sans produire aucun fruit, Seigneur, jusqu'à présent a fait beaucoup de bruit

Cesse de soupirer, Rome, pour ta franchise

J'abandonne mon sang à qui voudra l'épandre

Et dans les plus bas rangs les noms les plus abjects Ont voulu s'ennoblir par de si hauts projets

Et ceux que vos rigueurs ne font qu'effaroucher

Faites son châtiment de sa confusion