Citations sur brit. ii 6

Et depuis quand, madame, êtes-vous si craintive ?

Vous êtes en des lieux soumis à sa puissance [de Néron] ; Ces murs mêmes, seigneur, peuvent avoir des yeux

Vous ne me dites rien ? quel accueil ! quelle glace !

Ah ! seigneur, vous parlez contre votre pensée

Mais parmi ce plaisir quel chagrin me dévore ?

Vous-même vous m'avez avoué mille fois Que Rome le louait [Néron] d'une commune voix

Parlez ; ne suis-je plus dans votre souvenir ?

Madame, quel bonheur me rapproche de vous ?

Et ce moment si cher, madame, est consumé à louer l'ennemi dont je suis opprimé !

À louer l'ennemi dont je suis opprimé

Vous parlez contre votre pensée

Ce moment si cher, madame, est consumé à louer l'ennemi dont je suis opprimé

Est-ce ainsi que vos yeux consolent ma disgrâce ?

Vos pleurs, votre présence N'ont point de ces cruels désarmé l'insolence ?

Vous ne me dites rien ! quel accueil ! quelle glace ! Est-ce ainsi que vos yeux consolent ma disgrâce ?

Quel démon envieux M'a refusé l'honneur de mourir à vos yeux ?

Éclaircissez le trouble où vous jetez mon âme

Sans doute la douleur vous dicte ce langage

Faut-il que je dérobe, avec mille détours, Un bonheur que vos yeux m'accordaient tous les jours ?

Vos pleurs, votre présence N'ont point de ces cruels désarmé l'insolence

Quoi ! pour vous confier la douleur qui m'accable, à peine je dérobe un moment favorable

Faut-il que je dérobe avec mille détours Un bonheur [de voir Junie] que vos yeux m'accordaient tous les jours ?

Quel démon envieux M'a refusé l'honneur de mourir à vos yeux ?

La mère de Néron se déclare pour nous

Et ce moment si cher, madame, est consumé à louer l'ennemi dont je suis opprimé