Citations sur phil. et bauc.

Le sage y vit en paix [sous l'humble toit] et méprise le reste ; Content de ses douceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois

Hyménée et l'Amour, par des désirs constants, Avaient uni leurs coeurs dès leur plus doux printemps

Ils habitaient un bourg plein de gens dont le coeur Joignait aux duretés un sentiment moqueur

Ensemble nous mourrions en servant vos autels ; Clothon ferait d'un coup ce double sacrifice

Le linge orné de fleurs fut couvert, pour tout mets, D'un peu de lait, de fruits et des dons de Cérès

De pilastres massifs les cloisons revêtues En moins de deux instants s'élèvent jusqu'aux nues

Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux

Il lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne

Mercure frappe, on ouvre ; aussitôt Philémon Vient au-devant des dieux et leur tient ce langage

Vous me semblez tous deux fatigués du voyage ; Reposez-vous, usez du peu que nous avons

....Saluez ces pénates d'argile ; Jamais le ciel ne fut aux humains si facile Que quand Jupiter même était de simple bois ; Depuis qu'on l'a fait d'or, il est sourd à nos voix

La table où l'on servit le champêtre repas Fut d'ais non façonnés à l'aide du compas

....Saluez ces pénates d'argile ; Jamais le ciel ne fut aux humains si facile Que quand Jupiter même était de simple bois

Quelques restes de feu sous la cendre épandus....

Encor que le pouvoir au désir ne réponde, Nos hôtes agréeront les soins qui leur sont dus

La volatile échappe à sa tremblante main

Des soucis dévorants c'est l'éternel asile

À ce signe d'abord leurs yeux se dessillèrent

Les animaux périr ! Car encor les humains ! Tous avaient dû tomber sous les célestes armes