Citations sur marot

Mais pour autant qu'il afiert aux amis Et serviteurs, jamais ne celer rien à leurs aymez, soit de mai soit de bien....

Aussi n'est-il blason, tant soit infame, Qui sceust changer le bruit d'honneste femme, Et n'est blason, tant soit plein de louange, Qui le renom de folle femme change

Aux saules verts nos harpes nous pend smes

Et puis formée l'a Au propre image et semblable effigie [des Dieux]

Compter vous vueil un debat qui m'esveille

Qui l'orroit plaindre aucune fois, On gageroit que c'est la voix De quelque dolente personne

Chanter versets d'amoureuses leçons

Ne cachez pas un cueur dur et rebelle Sous tel beauté

Fy du repas, qui, en paix et repos, Ne sçait l'esprit avec le corps repaistre

Ce sera l'homme bien tenant, Fust à son dam, la foy promise

En Dieu te fie, à bien faire labeure : La terre auras pour habitation, Et jouiras de rente vraye et seure

Il est assez maistre du corps, Qui a le cueur à sa commande

Bref il congneut que toute nation Ployoit soubs luy comme au vent le sion

Après la course il faut tirer la barre ; Après bemol, faut chanter en becarre

Quand il revient, chacun est conforté

Anne, ma soeur, d'ont me vient le songer Qui toute nuit par devers vous me maine ?

J'en laisserai du tout faire à l'Espaigne, De qui la main en nostre sang se baigne

On aura à vil prix la serge, J'en tends que le bagage on charge

Bien tost les fis de partir s'avancer [se hâter]

Si son nom propre à dire on me semond, Je respondray, qu'à son loz se compasse [répond]

....[moi Annibal] Minai, et mis les rochers en rompture, Qui sont hauts murs massonnez par nature

Ovidius, maistre Alain Charretier, Petrarque aussi, le roman de la Rose, Sont les messels, breviaire et pseautier Qu'en ce saint temple on lit en rime et prose

Ils dient tant que je croi que le tiers, En escrivant, fait rougir les papiers

.... Là où on oit, par maniere d'esbat, Sur les beautez chacun jour maint debat

Cependant on trouve aussi guillon : Là vint un postillon Qui m'aportoit guillon, Me suivant à la trace, à la seule parole D'une femme trop folle ; Maudite soit sa race !