Citations sur marot

M'advertissans de la froide venue Du triste hyver, qui la terre desnue

Or sus, esprit, temps est que donnes cesse à ta douleur et fascheuse tristesse

Si le latin je veux apprendre, Pour parler avec tant d'autheurs Sages, sçavans, consolateurs

C'est la geline, à qui l'on veut oster Tous ses poussins, et scorpions bouster Dessous son aisle

Desnué d'esperance

Qu'en dictes-vous, quel dueil, quel ennuy est-ce, De veoir secher la fleur de tous noz champs ?

Des qu'adversité nous offence, Dieu nous est apuy et defense

Nous plorions melancoliques, Nous souvenans des malheurs de Sion

Quant aux menetriers et decepteurs, Celui qui terre et ciel domine, Les abomine

Or afin que sainctes et anges Ne prennent ces boutons estranges [de syphilis]

Laissez à part vos vineuses tavernes, Museaux ardans, de rouge enluminez

À tout le moins vous y vueille esmouvoir Royal promesse, en qui toute asseurance Doit consister

Telle douceur t'adoucira, Et ton aigreur ne l'aigrira

Hypocrisie en a taillé l'habit, Dessous lequel tel pour sa mere pleure, Qui bien voudroit de son pere l'obit

Sur elle en tomba une goutte [d'ambre], Qui tout à coup se congela

C'est mal accouplé, ce me semble, Vivre à l'aise et savoir ensemble

C'est une chanson gringottée, La musique en est bien nottée, Ou l'assiette de la clef ment

... Ou trompe moy en me faisant entendre Qu'elle a le cueur bien ferme, et, fust-il tendre

... ou pas à pas le long des buissonnetz Allois cherchant les nidz de chardonnetz

Et qu'ainsi soit, en amy vous conseille Que desormais vostre bec teniez coy

À ton bras droit, Dieu ton seigneur et pere T'assistera aux belliqueux arrois

Et puis formée l'a Au propre image et semblable effigie [des Dieux]

Quant à celui qui en tout temps s'encline à se baigner dans la mondanité

L'escorce verte

Pour prendre au bric l'oyseau nice et foiblet