Citations sur marot

Laurier, lierre et lis blancs honorez, Romarins vert, roses en abondance, Jaune soucie, et bassinets dorez

Possible n'est que bien t'excuser sceusses

Trencher du brave et du mauvais garson, Aller de nuict, sans faire aucun outrage, Se retirer, voilà le tripotage

Espece n'est de tribulation, Qui n'ait icy sa consolation

Car tel est bien hault juché qu'on demonte

Puis de quel' grace et avec quel plaisir Les recitoit en lieu, temps et loisir ! Non moins aimé eusses le reciteur Que l'oeuvre mesme ou le compositeur

Que dirai plus ? Dieu est le salutaire Des bien-vivans....

.... Prise ses doigts, prise ses bras polys, Semblablement ses espaules charnues

Si en enfer il sçet quelques nouvelles De sa seurté, au fin fons il se fourre

Tout estoit mer ; et la mer qui tout baigne, N'a aucuns borts....

...on void mainte qui brague, Qui beaucoup près n'est point si bonne bague

L'oeil abaissé sur face extenuée

Ô puissant Pan, qui seul de toutes parts Vas conservant nos loges et nos parcs

Mille ans ains sa venue

Afin qu'on vist en main son caducée, Qui gens endort

Las ! Il est mort, pleurez le, damoiselles, Le passereau de la jeune Maupas

Puis dit ainsi : loing de nous pour le moins, Sont à present regardeurs et tesmoings

Tout doré est celuy [le trait] qui la procrée [l'amour], Et a ferrure aguë, clere et coincte

Les hayes d'Allemaigne [sorte de danse], frisques, Passe pieds, bransles, tourdions

Autres manieres de chansons, Leans on chante à voix contraintes, Ayans casses et meschans sons

Avec le gland qui leur tomboit à gré Du large chesne à Jupiter sacré

Tout luysant d'or et d'escarboucles fines, Qui du cler feu en splendeur sont affines

Passe ces huys barrés de puissant fer

Sçavez-vous bien comme on s'entretenoit, Vingt ans, trente ans ? cela duroit un monde, Au bon vieux temps

C'est le heraut, qui nous a annoncé, Que Dieu avoit de tout poinct renoncé De se venger contre nous de l'injure Que lui avoit fait nostre ame parjure